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OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 22:49
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OSCAR
LUCCHETI

JOYSEEKER

SICILIEN (DE SYRACUSE)

30 ANS

Conseiller LÉGAL AU
CENTRE L.G.B.T. DE LOS ANGELES

ANCIEN ÉTUDIANT
DE DROIT À U.C.L.A.

HOMOSEXUEL
N'APPARTIENT PAS À SILAS

SITUATION PRÉCAIRE

PARTIELLEMENT AMNÉSIQUE
DEPUIS UNE AGRESSION EN 2015


LIENS
RECHERCHÉS

[01] MON MEURTRIER
Tu m'as choisi en cible, en proie. Contre le mur, tu m'as cogné. À chaque goutte de sang perdue, un nouveau souvenir s'envolait. Plongé dans un coma, je me suis perdu. Tu as tué l'ancien moi.

[] MES ERREURS
L'appel de la chaire est plus fort que celui de ma raison. J'ai eu envie de vous et je vous ai eus. Je l'ai regretté et on ne s'est plus revus. Ou si l'on s'est revus ... Je l'ai regretté à nouveau. Je n'aime pas qui je suis lorsque je m'abandonne dans vos draps.

[] LIEN2
Idée ici

[] LIEN2
Idée ici

[] LIEN2
Idée ici

[] LIEN2
Idée ici

[] LIEN2
Idée ici



POINTS CLEFS
DE MON HISTOIRE


1986 ∆ Naissance le 31 Octobre à Syracuse, en Sicile.

2004 ∆ Découverte de son homosexualité le 13 Juin.

2005 ∆ Début de ses études en commerce à Lyon, en France.

2006 ∆ Abandon de ses études en commerce au profit d'études d'histoire à Londres, au Royaume-Uni.

YYYY ∆ Information ici.






TRAITS
D'IDENTITÉ



SPÉCIMEN MÉFIANT

ITALIEN AU SANG CHAUD

HUMBLE & PATIENT

ALTRUISTE AU GRAND COEUR

TIMIDE, DOUX, RÉSERVÉ

ATTACHANT DANS SA FRAGILITÉ

IDÉALISTE RÊVEUR

VAGABOND TORTURÉ



Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 22:49
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C'est agréable, la normalité.
J'avais oublié à quel point c'était agréable, en réalité.

Pouvoir respirer, le matin, à plein poumons, et m'étirer dans un lit au matelas moelleux. Pouvoir me détendre sous une douche sans non plus y rester trop longtemps, pouvoir laver mes cheveux, pouvoir laver mes vêtements ...

C'est agréable, la normalité.
J'avais oublié à quel point ça me manquait.

J'ai encore du mal à réaliser tout ce qu'il a bien pu m'arriver, en l'espace de quelques semaines.
Et pourtant ... Me voilà ici.

Les visages changent toutes les heures
Mais le combat reste le même :
La lutte pour l'égalité,
Celle pour une existence où,
Entendus, nous cesserons d'être invisibles.
La voilà, la source de toutes nos ardeurs.


Je déambule dans les corridors sans trop me poser de questions, souriant aux divers gens que le destin place sur ma trajectoire, enthousiaste face à l'idée de pouvoir passer une journée de plus ici, et non là-bas. Là-bas, dans les ruelles froides et aliénantes dissimulées dans les bourgs mal-famés. Là-bas, dans l'étreinte suffocante de la misère et de la pauvreté. Ça non, oh, ça ne me manque pas. Et lorsque j'en croise d'autres ressortissants, autant dire que je reste toujours sans voix.

J'ai eu de la chance.

Je ne crois pas aux anges, aux Dieux, ni à la religion. Je ne crois pas aux choses que les hommes ont construit pour justifier leurs folies et contrôler leurs pairs dans des systèmes sectaires. Je n'aime pas l'orgueil et l'hubris, véritables fléaux sur le tendre potentiel de l'espèce humaine. Moi, je préfère la simplicité. Vivre pour le bonheur. Vivre pour rêver. Vivre pour se battre, peut être, lorsque c'est nécessaire. Et se battre pour ce en quoi on croit.

Ils déambulent, ces jeunes. Ils se promènent dans les corridors et pour la première fois, je me surprends à les regarder différemment. Je ne me compte plus parmi les leurs, à présent. Je ne me compare plus à eux. Je ne suis plus "un jeune". Je suis simplement moi. Oscar. Moi et mon histoire. Si je pouvais remonter les pendules du temps, bien évidemment que je le ferais ... Malheureusement, ça n'arrivera pas, et j'ai fini par l'accepter. Finalement, je ne m'en porte pas nécessairement plus mal pour autant. Tout n'est qu'une question de perspectives, après tout.

En parlant de perspective, j'aperçois quelque chose du coin de l'oeil et ...






"Salut, tu fais quoi ce soir ?"

Hein ?

Je cligne des yeux, mais ça n'y change rien.
Je ne comprends pas.

Silas.

Et toutes les pensées que je m'efforçais d'oublier reviennent avec violence, m'écrasant sous le poids de mes désirs inavoués.

Je t'ai aimé mille fois
Dans mes rêves enflammés
Sous le ciel drapé,
On se découvrait.
Main dans la main,
Coeur contre coeur,
Tu me dévorais
Au rythme de tes baisers.


J'esquive ces yeux perçants qui me harponnent à chaque fois. J'évite ce regard qui me brûle de l'intérieur, éveillant ces désirs de la chair que j'essaie vainement d'apaiser. En réalité, ce dont j'aurais réellement envie, c'est qu'il déguerpisse, à tout jamais.

Laisse moi.
Disparais.
Ne te retourne plus
Ne reviens plus
Oublie moi
S'il te plait.

Euh ... Salou ! Ce soir ? Pas grand chose. Je crois que ma colocataires avaient quelque chose de prévou. Comment ça va ?


Furtif et fuyant, j'essaie tant bien que mal d'évader à son emprise. Je ne veux pas retrouver ces pensées qui me hantent la nuit dans des sueurs froides.

Je ne peux pas t'entacher de la laideur qui sommeille en moi.
Pas toi.
Tout sauf toi.

Enfuis-toi.

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 22:53
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Oscar Luccheti a écrit:
Elle est là,
La flamme.
Tapie au fond, bien profondément,
Luisant discrètement dans l'ombre.
Timide et discrète,
Ce n'est que lorsque l'on s'en approche de trop près
Qu'elle vous saute à la gorge
Avant de vous consumer.


La sécheresse s'empare de ma voix à chaque fois que je le vois. J'aimerais pouvoir recouvrir mon visage d'un voile afin de masquer toute la confusion qu'il éveille en moi, sans grand succès. Je m'arme de ma bravoure, tentant vainement de combattre la vague de chaleur qui s'empare de moi sans avoir la moindre défense, ni le moindre bouclier.

Ses iris fendent l'air en deux à chaque nouveau balayage de la salle, cherchant à se frayer un passage vers mon inconscient, la moindre ouverture, le moindre point d'entrée. Je soutiens son regard sans le lui rendre pour autant. Je connais le jeu auquel il joue, sans avoir particulièrement envie d'y participer.

Pourtant, des jeux, j'en ai connus.
Pourtant, des jeux, j'en ai joués.
Mais avec toi, quelque chose m'empêche de me lancer.
Ce quelque chose, c'est la certitude que je vais gagner.

Je connais son jeu mais je feins l'ignorance. C'est plus facile que d'y répondre, plus facile que de me confronter à ces subtilités qu'il cherche systématiquement à me faire comprendre. Pourtant, à chaque fois que je dis non, il revient de plus belle ... Et lorsque je dis non, non, non, mes hormones disent oui, oui, oui. Et toute la spirale infernale recommence.

Le fléau de ce désir
Qui me hante, qui me domine,
Est la croix que je porte
Depuis ma résurrection.

Ce refrain entêtant
Qui se répète dans mes pensées
M'ordonne de te dévorer
Dans une tendre insurrection.


Chaque seconde de plus que tes yeux se posent sur moi,
Je fonds comme un glacier,
Je brûle comme une fournaise.

Chaque seconde de plus que tu me dévisages,
Une écorce se pèle
Révélant le véritable moi.


Je me sens mal à l'aise et ... ouh mais ... C'est qu'il fait chaud par ici, dites donc et ... Pfiouuu ...

Et tes mains commencent à jouer avec le col de ta chemise,
T'éventant tant bien que mal
Avec autant de discrétion qu'il est possible de trouver en ce genre de situations,
Soit aucune discrétion, tout simplement.


Je cherche tant bien que mal à m'échapper de cette situation. C'est ce que je fais, constamment : je m'échappe des situations qui me mettent mal à l'aise. Je trouve un point de fuite et je l'exploite jusqu'à n'en devenir qu'un point dans l'horizon, un vulgaire souvenir destiné à s'échapper, un arrière-goût, une arrière pensée, qu'on finit finalement par oublier. Et pourtant, l'hameçon, il ne le lâche pas. Mordu par un démon dont j'ignore encore le nom, il s'accroche et se cramponne à la ligne que vainement j'essaie de récupérer.

Rends la moi, ma liberté.

Je manufacture une excuse en carton afin de me délivrer de son emprise, mais cela ne marche pas. Ses dents creusent ses lèvres comme son regard creuse mes défenses, m'affaiblissant à davantage à chaque nouvelle étincelle. Une partie de moi se demande s'il ne m'aura pas à l'usure. Si, découragé, je ne finirais pas par céder uniquement dans le but qu'il lâche enfin les vues qu'il a sur moi afin de se consacrer à d'autres desseins.

Avoue le, quand même, qu'il te plait.


C'est vrai qu'il n'est pas trop mal.

Mais ... Non, je ne peux pas.

Pourquoi ?


Je ne mérite pas qu'on s'attarde sur moi.

" Elle t'en voudrait beaucoup si tu rentres tard ? "

Je me rends compte de mon erreur.

Ils*. Ce fichou accent ...

Je me maudis moi-même. Depuis combien d'années suis-je ici, déjà ? Ça n'y change rien. Je n'apprendrai visiblement jamais.

Je sais pas. Je souppose oui. Pourquoi ?

Je connais déjà la réponse avant même d'avoir ouvert la bouche. Mais puisqu'il veut jouer, autant jouer le jeu jusqu'au bout. Feindre l'ignorance, feindre l'innocence ... C'est bien ça qu'il voit, après tout, non ?

Si tu me connaissais réellement,
Partirais-tu en courant ?


Finalement, le voilà qui crache enfin le morceau. Le voilà qui confesse sa véritable intention. Le voilà qui admet ce qu'il pensait réellement. Enfin. Que la danse commence. Une valse enflammée. Un tango endiablé. Que la piste incandescente se consume sous l'ardeur de nos passions.

Je ne sais pas. Je dois vérifier avec eux, mais n'est pas sôur. Il dépend aussi de l'heure à laquelle je vais rentrer. Tou veux aller quelque part en particoulier ?

Je soutiens son regard, lui souriant, calmement. Un de ces sourires que je donne lorsque j'essaie de m'excuser de quelque chose alors que je n'ai rien fait. Les gens n'ont jamais compris que le sourire annonçait toujours quelque chose, cela dit : il symbolise un "rien encore fait" qu'ils ignorent jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour s'en défendre et s'en protéger.

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 22:53
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Les étoiles scintillent et brillent de mille et deux feux.
Là haut, dans le ciel.
Ou même ici, dans les ruelles.
Tu n'es pas une étoile.
Tu es la roche volcanique.
Les feux te domptent et t'assouplissent, au fil des années.
La lave glisse le long de tes bras, t'enveloppant comme un doux manteau d'hiver,
Avant de se solidifier une fois qu'elle se sera refroidie.
La fournaise du volcan sommeille, de temps en temps.


Mais le feu qui sommeille en toi,
jamais ne s'éteindra.


Il sourit. Je le regarde et je me sens mal à l'aise. Pourquoi tou souris. Pourquoi tou te moques de moi ? Oui j'ai un accent, et alors ? Ironiquement, il ne me dérange jamais. Du moins ... Pas plus que cela. Sauf lorsque ...

Comment dire ...

Lorsque mon coeur bat, et tambourine, et martèle, et cisaille,
Contre ces côtes, cette cage thoracique et ces entrailles
Que je revendique comme miennes alors que déjà, elles t'appartiennent,
Voilà les moments où je ne peux plus parler sans gêne.





Pourquoi pas aller à la piscine ? Pourquoi pas sauter dans l'eau ? Pourquoi pas aller au cirque, rire parmi les clowns et les animaux ? Pourquoi pas rêver, pourquoi pas voler de ses propres ailes, pourquoi pas aimer, aimer à en souffrir, aimer à en mourir ?

Pourquoi pas, effectivement.

Ah, si seulement je le savais ...



J'ai compris
tous les mots
j'ai bien compris
merci


Mes yeux te retrouvent alors que tu t'adresses de nouveau à moi. Ils retrouvent ces joyaux dont l'éclat ensorcelle, d'une intensité qui fait fureur et éveille tous mes rêves secrets. Je tente de faire taire le besoin qui s'installe dans mes entrailles et qui cherche à monter, pour mieux s'échapper. Je cherche à étouffer ce désir qui me fera oublier mes valeurs dans ma quête de plaisir.

Tu peux envoyer un message dans le taxi ?

Ja peux ?

Allez, viens.

Et sans un mot, tu disparais, me laissant là, seul, comme un idiot, comme un con. J'attends un peu, mon incompréhension dans une main, mon hésitation dans l'autre.

Attends !

Ma déjà, voilà qu'il est parti.

Ma che cazzo ?

Je te suis,
Je te poursuis,
Dans ce terrible jeu du chat et de la souris.
Tu ne comprends pas,
Ne veux pas voir la raison
Tu ne veux pas voir mes mille et un visages,
La noirceur ancrée en moi.
Je suis derrière toi,
Ne vois-tu donc pas que tu m'as déjà perdu ?


Raisonnable et
nouveau
c'est ainsi
par ici

Tu me tournes le dos et je te déguste allègrement. Je baigne dans ton parfum. Je dévore la silhouette de tes épaules imposantes, rassurantes. Prends moi dans tes bras. Je sens l'air et les électrons qui flottent avec hésitation entre toi et moi.

Prends moi.

Je cligne des yeux.
Je me réveille.

Il ouvre la portière.

Che uomo distinto !

Ja ne devrais pas ...

Ne pas devoir.
Ne pas céder.
Ne pas s'abandonner à la tentation.

Allez viens.

Je me souviens de son intonation, je me souviens de son regard. De son insistance ... Je soupire et je me résigne, je baisse les bras, je largue les amarres, je capitule, j'abandonne, et j'entre.

Ja perdou.

Ma où on va ? ja loui demande alors.
Mais il ne me répond pas. Il me dit de prévenir ma colocataires. Oui. Ja vois.

Ja vais faire ça alors.

Je pianote quelques mots sur mon clavier, distraitement. En réalité, je ne pense qu'à cette jambe qui frôle la mienne avec innocence ... Ou pas.

Hein ?

Colocataires ? En italien ?

Ah ! Hum ... Je crois que c'est ... Coinquilini. Oui, coinquilini. Est un mot un peu bizarre, en réalité.

Le silence s'installe.

Puis je le brise.

Ma où on va alors ?

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 22:53
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enfuis toi



l
        o
                 i
                          n


loin d'ici. loin de lui.

de toi.


Ne vois-tu pas l'étant dans lequel tu me mets ?

Tes mots résonnent dans mes tympans tels une mise en garde ou une malédiction.

"Mais j'ai appris une chose, attendre quelque chose de demain ça craint. Je préfère vivre aujourd'hui, ça au moins c'est concret."

Et si le concret devient aussi lourd à porter qu'un bloc de béton ?







sous               sous les             sous                 sous la         sous les            également,
.         l'océan,              vagues,        l'écume et             mer.              bulles,


o

tombe un bloc
de promesses
et d'espoirs et
d'avenirs rêvés.
o.                                                                                           o


.                                      o


.                                                                                                                o




il pèse.
entraine vers le fond. et on tombe en bloc, vers les profondeurs. écrasés par le poids de toutes les attentes et de tous les non-dits. écrasés par le poids des silences et des mensonges. plus une once de lumières. nero ovunque.


Son genou frôle le mien, et je me raidis, de frisson et d'effroi.

Que souis-je en train de faire ?

Mon élan de folie me rattrape, mes pulsions s'éveillent également. Je me souviens de cette nuit, passée à combattre l'insomnie à coups de messages envoyés. Je me souviens de la chaleur, abrutissante, qui assommait, de la main curieuse qui, avec son amie endormie, désirait jouer. Je me souviens des soupirs, des frottements, des glissements, des pensées. Je me souviens de tout.

Peut être il faut qu'on apprenne à plous se connaître ...

Et pourquoi je n'ai que de bonnes idées comme celles-ci, moi, hein ?

J'aimerais me ronger les ongles. Je déteste me ronger les ongles. J'aimerais un verre de vin. Je déteste le vin. J'aimerais un joint. Je déteste l'herbe. J'aimerais tout, tout, tout ... Mais pas ça.

Happé, pris au piège, acculé, emprisonné. Me voilà prisonnier de tes sombres desseins. Mon coeur fond sous la chaleur de tes sourires, qui rayonnent, plus éclatants encore que les étoiles et la lune. Je fonds sous la chaleur qui émane de tes pores, comme le désire ardent dont tu empestes et avec lequel tu cherches à me corrompre.

Libère moi.

Mais chaque regard, chaque parole, chaque mouvement de la tête, de la main ou du corps est parfaitement calculé. Et comme le bloc de béton, je sombre davantage, dans cette attirance que je n'ai jamais réclamée.

Je n'en ai jamais voulue, je ne l'ai jamais demandée.
Pourquoi donc t'efforces-tu à ainsi me torturer ?
Tu es le revolver qui
me fera succomber.
Appuie sur la gâchette.
Abrège mes souffrances.
Achève moi.

Tes gestes et soupirs
Je saurai les lire, pour enfin trouver les mots
Qui pourront maudire, à jamais bannir
Les chimères qui nous collent à la peau


Tu me hantes, telle une chimère, qui me dévore la peau, morceau par morceau. Tu cherches à masquer ta puanteur avec du parfum de marque, mais rien ne pourrait cacher une telle pestilence. Tu sens le sexe. Dans tous les sens, à toutes les sauces, dans toutes les positions. C'est ton odeur, celle qui émane naturellement de toi. Tu sens la famine. La faim, la soif, le besoin de s'abreuver d'un plat interdit, d'un fruit interdit, de ton fruit interdit ...

Voglio mangiare la tua piccola pesca.

J'arrête de te répondre. Je ne réponds plus de rien. Engourdi, je suis sous anesthésie. Il ne se passe plus rien. Je ne ressens plus rien. Plus rien, hormis cette distance, entre mon corps et mon esprit. Je me renferme en spirale, je me recroqueville en carapace. Je feins la fatigue et je me colle à la fenêtre, les yeux fermés, me laissant bercer par les ronronnements rassurants du moteur. Tu dis quelque chose. Je choisis de ne pas t'entendre. Tu continues. Le ronronnement persiste. Il me rappelle le chat de la voisine de mes parents, à Syracuse. Il ronronnait, aussi. Il me rassurait, aussi. On s'entendait bien, avec ce chat. Il me protégeait toujours des choses qu'ils me croyaient hostiles. Un peu comme cette voiture, qui me protège de toi.


...
...



...


On atterrit enfin. Ou plutôt, j'atterris. Je rejoins le monde des vivants, je me retrouve dans le monde des parlants. Il essaie de m'apprendre une chose sur lui sans comprendre la douleur qui grandit dans mon ventre. La faim qui me dévore de l'intérieur. Il ne comprend pas le dilemme auquel il me confronte, par sa simple existence. Ce désir naissant, ce désire brûlant, de le dévorer, ici et maintenant, contre mon bon jugement. De lui arracher cette chemise d'un simple revers de la main avant de lui marquer la peau de mes ongles féroces, en me cramponnant à lui telle une succube assoiffée. Je te marquerais à jamais, avec cette faim qui m'asservit.

Ja souis jamais allé au Liban, mais mes parents oui. Ils nous emmenaient souvent au restaurant, dou coup, avec ...

Mon frère ? Mauvaise idée.

... Ma grand-parents.

Ne pas parler de choses dont on ne doit pas parler. N'est-ce pas ainsi que se joue le jeu ? Apprenons à se connaître sans réellement apprendre quoi que ce soit. Masquons, cachons, dissimulons les monstres cachés au fond de nous. Les monstres cachés au fond de moi. Ils sont laids, et brutaux. Ils meurtrissent mon âme à coups de museau. Je les dissimule derrière des sourires et cette innocence qui me sied si bien au teint pour cacher le fait que tous les jours, ils gagnent du terrain. Ils me rongent de l'intérieur, comme la gangrène, menaçant de décimer sur leur passage tout ce qui est bon, et doux et juste dans ma vie.

En pleine ligne de tir, tu te retrouves, à présent.
J'ai du mal à savoir s'il s'agit de bravoure ou d'inconscience.
Probablement un mélange des deux. Qui le sait, réellement ?

L'hésitation ne disparait pas, mais augmente en corrélation directe avec ce désir obsédant que j'aimerais étrangler. Laissant un pied puis l'autre tomber hors du véhicule, je le suis en silence, sans trop savoir ce que je fais.

Pourquoi insistes-tou ? Ne comprends-tou pas que tou perds ton temps avec moi ? Je souis perdou. Il n'y a plous rien à sauver. Enfouis toi pendant qu'il en est encore temps, s'il ta plaît.

S'il me plait ?
Évidemment que oui.


Ses lèvres cerises,
tes lèvres cerises,
Je les veux contre ma pêche.
Je veux glisser mes figues
le long de ta banane,
Dévorer tes raisins,
Sentir tes cacahuètes
se frayer un chemin
en ma noix de coco.

Nous nous installons, et je n'ose pas intervenir. Tu commandes. Tu pilotes. Tu diriges. Et je te laisse faire. Non pas parce que je n'aime pas, non pas parce que je ne sais pas. N'as-tu donc toujours pas compris que je ne perds jamais à ce jeu ? Plus qu'un instinct, c'est un réflexe à présent. Je te donne la main haute pour préparer toutes mes cartes sous la table. Ce n'est pas contre toi. Tu es merveilleux. C'est moi qui suis pourri jusqu'à la moelle. Défectueux.

Tu seras ma bataille
Mon armure, ma faille
J'en ferai des montagnes
Pour t'éviter les chaos d'un monde en pagaille

Pourquoi ne vois-tu pas que je cherche désespérément à t'épargner ?
Est-ce par ton arrogance que tu brilles, ou par ta stupidité  ?
L'une et l'autre ne sont-elles pas intimement liées ?

Je me combats férocement pour t'éviter le bordel qui tourbillonne en moi, comme une violente tempête, un terrible ouragan.

Mais tu persistes, et passé un temps, il devient plus facile de dire oui que de dire non.
Même si ça implique que je te perdrai.
Même si tu verras mes véritables couleurs.
Même si tu finiras par me détester.

Quels autres choix me reste-t-il, en réalité ?

Bon, eh bien dou coup ... Nous voilà.

Je ne pensais pas que tu serais si tenace, en réalité. Que t'ai-je fait ? Pourquoi ne peux-tu donc pas me laisser reposer en paix ? Pourquoi cherches tu à éveiller le monstre qui sommeille en moi ? Me détestes-tu tant que cela ?

Non ... Tu ne pouvais pas savoir.
Tu ne peux pas savoir quelle noirceur ce cache derrière ces iris émeraude.

Ja n'étais jamais venou ici. C'est très joli en tous les cas !

J'essaie de sourire, mais j'ai mal, mal, mal. Mal à en hurler.
Il veut s'échapper, mon monstre.
Il veut rugir, hurler et s'imposer.
Te dévorer sans attente, sans cérémonie.
Ne laisser qu'une coquille vide de l'homme que tu étais.






Enfuis toi.

Re: OSCAR SKFKSALFLA

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Il y a quelque chose dans l'air, ce soir. Je ne sais pas trop de quoi il s'agit – tout ce que je sais, c'est que c'est prenant. Comme un refrain entêtant qu'on n'arrive pas à oublier, comme une chaleur suffocante de laquelle on essaie d'échapper ... Il y a trente six milles raisons de vouloir s'évader sans possibilité aucune d'évasion. Ton regard me dévisage, tel un animal  affamé.

je ...



je ne sais plus vraiment

qui je




suis ?

Lorsque

tu me regardes

comme ça.

––––––––––

Je te vois me dévorer
et ça me suffit pour me  perdre, encore et encore, dans mes peurs et dans mes frayeurs. Parce que je revois le moi, celui d'avant, celui de maintenant, de hier, d'aujourd'hui et de demain. Je revois cet animal à quatre pattes qui ne demande qu'à être pris, ce fauve bestial, cette bête hors de cage aux pulsions meurtrières et au fessier d'acier. Je revois le monstre que la vie a réussi à construire, coup après coup, choc après choc, et ...


Je ne veux pas être cette personne, pas cet homme, pas cette chose ...

Pas ce soir.

Pas avec toi.

I want to see you,

to touch you,

to love you ...


Forever.



tu m'invites à commencer, et j'hoche de la tête, en silence.

Que le bal commence.


L'éternité est un bien joli mot, n'est-ce pas ?
Il regorge de promesses que l'on ne pourra jamais satisfaire. Et pendant que je laisse mes dents se planter dans une kefta, je me demande exactement quelle éternité ton regard de braise me promets. Il y a des cendres incandescentes qui ne s'éteindront jamais dans ces iris bleus aussi brûlants que glacés.

Je mordille doucement dans la kefta, avalant tant bien que mal, malgré les noeuds logés au fond de ma gorge, malgré le malaise qui me coupe l'appétit, malgré le désir de ne pas avoir à terminer cette conversation.

Ce serait tellement plus simple d'écarter les jambes et d'en terminer une bonne fois pour toutes ...

Oui, je le sais.

Et c'est justement pour ça que ce n'est pas ça, ce que je fais.

Il me demande alors comment est ma famille et j'hausse des épaules, faussement désinvolte. C'est alors qu'il me parle de la sienne. Sa mère l'a élevé seul, apparemment. Mon visage s'attendrit légèrement. Le pauvre ...

Ja ... Ja souis désolé.

Je déclare finalement, sincère et mélancolique.

Ma c'est tant mieux si les choses vont bien avec elle dou coup. C'est important, les mères. On n'en a qu'oune seule, après tout. Pour ma part, ma famille est
... Normale, ja souppose. Rien de très intéressant, vraiment.


Je souris timidement, tout en me rendant compte que je ne sais pas réellement de quoi on pourrait bien parler. Je pourrais bien lui avouer que mon frère est mort, assassiné, ou que j'ai longtemps rêvé d'assassiner mon père, mais ... Étrangement, je ne trouve pas ça particulièrement accrocheur comme information. Mais du coup, que nous reste-t-il commes sujets de conversation ? En dehors du centre LGBT ... Avons-nous réellement des points communs ? L'idée de passer deux heures à discuter sans rien avoir à se dire est terrifiante, en réalité. Je le trouve si drôle, pourtant ... Mais c'est moi, je ne sais jamais quoi faire ou quoi dire, ma langue me trahit à chaque nouvelle pensée.

Et là, soudainement, sans réellement savoir pourquoi, je me mets à lui proposer un défi. Peut être qu'il s'agit des nerfs, qui guident mes paroles. Ou alors, de l'atmosphère bruyante et chahutée. Une chose est sûre : les mots qui suivent ne me ressemblent pas. Et peut être que justement, c'est ainsi que les choses devraient être ?

L'objectif est bien de ne plus être moi, après tout.

Du moins ... pas ce moi que j'abhorre tant.

Et si nous jouions à un petit jeu pour briser la glace ? Ja peux commencer si tou le désires. La règles sont très simples, en vérité. Il faut que tou me dises quelque chose sour toi que je ne sais pas encore. Et ja peux te dire quelque chose sour moi que tou ignores. Et ton défi est de me sourprendre. Si tou réoussis ... Alors je paye l'addition. Qu'en penses-tou ?

Pour se montrer bon joueur, le sicilien décide même de montrer l'exemple.

Pour ma part ... Ja déjà étoudié la littérature européenne et l'histoire pendant un an chacune avant da me lancer dans le droit. J'aimais beaucoup ma ... Ja voulais faire quelque chose qui serait plous intéressant et plous outile au reste dou monde, dou coup j'ai choisi de faire du droit après ça.

Je souris doucement alors, légèrement détendu grâce à cette petite activité.

À ton tour ! Sauf si tou as peur ?

J'ajoute finalement, légèrement amusé, un sourire énigmatique sur les lèvres.

Re: OSCAR SKFKSALFLA

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Oscar Luccheti a écrit:


OSCAR LUCCHETI


"Au final, ne demeure que ce qui persiste malgré le temps et les années.
Ce n'est pas parce que j'ai vécu mille vies que j'en ai gardé mille visages."




NOTE : Le dialogue d'Oscar est rédigé avec son accent italien et ses difficultés linguistiques.

L'INTERROGATOIRE


Si tu pouvais avoir la connaissance absolue d'un sujet, lequel choisirais-tu et pourquoi ?

"La connaissance absolue ... ? Oh, je ... Je ne sais pas. C'est un question difficile ... Qu'il est ... ? À laquelle ... ? Que ... il est difficile de répondre à cette question, je trouve. Il y a plein de questions que on se pose tout le temps, sur la vie, sur les choses ... Il y a plein de questions que je me pose tout le temps, aussi, mais, je ne sais pas ... Je suppose que ... S'il y avait un sujet sur lequel je voudrais tout savoir ... Je crois que je voudrais connaître mon avenir. Non, je ne crois pas : je voudrais connaître mon avenir, en fait. Certains diraient qu'il est mauvaise idée de vouloir savoir ce qui nous est réservé par le foutour, mais j'ai besoin de savoir, maintenant, ce qu'il se cache encore dedans pour moi. Si je pouvais tout savoir sur quelque chose, alors je voudrais que ce soit au sujet de ma vie, comme ça, toujours je serais préparé pour toutes les ... épreuves que je pourrais découvrir dans mon foutour."

Quels sont tes rêves les plus fous ? Comment te sens-tu lorsque tu es au centre de tous les regards ?

"Je ne pense pas que mes rêves sont particulièrement fous. Peut être naïfs, on me souvent l'a reproché d'être naïf, mais ça ne veut pas dire qu'ils sont fous pour autant. J'ai toujours eu envie de faire quelque chose où je pouvais me sentir ... Je ne sais pas comment expliquer ... De faire quelque chose d'utile pour la société. Tant de choses qui ne vont pas aujourd'hui, moi je trouve, et si je peux aider, même une toute petit peu ... Alors pourquoi ne le ferais-je pas ? Ce qui est important, c'est le bonheur, au final. Donc il est important pour moi d'être heureux, mais aussi pour les autres autour de moi d'être heureux, sinon ça ne marche pas. Je ne suis pas très à l'aise quand tous les regardes sont tournés vers moi. Je me sens ... Comment on dit ? Costretto ? Gêné. Très gêné, en réalité. Ça me met en malaise parce que je n'aime pas être au centre de l'attention, je n'aime pas trop qu'on me remarque. Je sais que des gens, parfois, aiment bien que tout le monde les parle et les remarque partout où ils vont mais je ne suis pas comme ça. Je préfère être discret et me concentrer sur les choses qui sont importantes pour moi, c'est dans ces moments là que je suis vraiment à l'aise."

À tes yeux, quelle est la recette du bonheur ?

"À mes yeux, la recette pour le bonheur est très simple. C'est quelque chose, il suffit de vivre d'une façon qui nous semble être la bonne façon. Il suffit de faire des choses qu'on se sent à l'aise de faire, qu'on pense que c'est faire la bonne chose. Il y a des gens qui pourraient penser que pour être heureux il faut de l'argent mais je trouve que ces gens là ... N'ont rien compris à la vie, c'est évident. Le bonheur ... N'est pas quelque chose qui vient de l'extérieur. C'est quelque chose qui se construit à l'intérieur et qui se propage et se partage avec notre entourage. La question me semble plutôt simple, cependant. Appliquer la réponse à la vie ... C'est ce qui est vraiment le plus difficile, ça, car la vie ne veut pas toujours qu'on puisse être heureux, si vous comprenez ce que je veux dire."

Comment définirais-tu tes ambitions et quelle est
ta plus grande réussite à ce jour ?


"Est une question très intéressante que celle-ci. Je pense que, pour continuer sur la question de juste avant, ma plous grande ambition est de trouver le bonheur, un jour. Oui, je sais, je n'ai pas l'air très malheureux et j'ai plutôt eu beaucoup de la chance, dernièrement ... Mais ce n'a pas toujours été le cas, et c'est a pas toujours été des plous évident de s'accrocher, parfois. Parfois il y avait tellement d'obstacles à surmonter qu'il aurait été plous facile de lâcher prise, c'est sûr et certain. Ma plous grande réussite à ce jour serait donc probablement que je n'ai jamais abandonné ni baisé les bras, même quand j'avais envie de le faire, même quand je ne voyais plous le bout du tunnel ... Je me suis accroché avec l'espoir que les choses allaient s'arranger un jour et j'ai eu la chance que cet espoir ait été entendou par quelqu'un."

Quelle est la chose la plus importante à tes yeux
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?


"À mes yeux le plous importante chose est la vérité, et de toujours être honnête. Il est important pour moi de savoir que je peux compter sur les gens qui sont autour de moi car ... Enfin ... Je n'ai pas envie de trop parler de ça mais on va dire que j'ai pas eou de très bonnes expériences avec le mensonge dans le passé. Il y a encore des jours où je essaie de trier le vrai du faux et de retrouver un peu les traces de mon histoire à travers toutes ces légendes qu'on a pou me raconter, et n'est pas très agréable de douter de sa propre personne à cause de la malhonnêteté des gens. Je ne souis pas quelqu'un de très rancounier ou de vindicatif mais il est vrai que je ne pense pas pouvoir pardonner le gens qui dans le foutour auront aucun problème à me mentir, parce que je ne peux pas continouer de m'entourer de gens qui n'ont pas peur de me nuire en me disant des mensonges."

As-tu déjà fait quelque chose d’illégal et, si oui,
qu’as-tu ressenti ?


"Effectivement ja déjà fait des quelque chose d'illégal dans ma vie. Ne pas ... Je ne pas être fier de cela et je sais que j'ai eu beaucoup de chance parce que les choses auraient pu être très différentes pour moi aujourd'houi mais il ne change que je n'ai pas été très raisonnable par le passé. J'atais un peu perdou en réalité après l'accident. Je ne savais plous trop qui j'étais ni vers qui me tourner et j'ai fait plousieurs mauvaises rencontres qui m'ont mises sur un mauvais chemin. Maintenant, c'est derrière moi, heureusement ... Mais je mentirais si je disais que le crime et moi c'est complètement fini. Malheureusement pour moi, il y a toujours des restes de mon passé qui me hantent encore jour et nouit. Je ne saurais pas expliquer pourquoi mais je dois prendre des choses, autour de moi. Oune montre quelque part. Oune bague. Les clefs de la maison de quelqu'un. Je n'ai pas besoin de toutes ces choses et je n'en envie pas, mais ... Je ne sais pas. Est difficile à expliquer pourquoi, mais j'ai quand même besoin, en quelque sorte. Pas des objets. Besoin de pouvoir posséder quelque chose. Je crois aussi que ça me rassoure de savoir que si je prends un téléphone, alors quelqu'un d'autre sera perdu loui aussi."

Si tu pouvais refaire le monde, que ferais-tu ?

"C'est oune question difficile que celle-ci. Je ne sais pas. Je ne sais vraiment pas ce que je ferais si je le pouvais. Il y a trop de choses, trop de choses à refaire, trop de problèmes dans le mounde et je ne souis pas sûr de pouvoir donner la meilleure solution pour ça. Je pense qu'il est important que tout le monde ait envie de faire la bonne chose, mais aussi que tout le monde ait confiance en ses compétences. Comme on dit, en Italien "C'è un piccolo passo per l'uomo e un grande passo per l'umanità." Ça veut plous ou moins dire que quand l'homme marche un petit peu, l'houmanité va avoir oune grande évoloution, et ja pense que c'est une phrase très vraie. Comment serait le monde si les peuples n'avaient jamais fait de révoloutions, par exemple ? Il est important de croire au pouvoir qui sommeille en nous."

Maintenant, surprends nous et dis-nous quelque chose que nous ignorons encore à ton sujet !

"Bien. Je ... ne sais pas par où commencer. Je souis toujours un peu perdou, ici. Il faut croire qu'après avoir vécu plus de sept ans dans ce pays, je souis toujours capable de me perdre. Ce n'est pas grave. Ja n'aime pas vraiment parler de moi, parce que je ne sais jamais trop quoi dire. Il y a toujours trop de choses ... Mais ça ne semble pas très important souvent. Je n'aime pas trop embêter les gens avec mes histoires, il y a déjà bien assez de choses qui se passent comme ça dans le monde pour qu'il n'ait pas besoin en plous de se focaliser sur tous mes problèmes. Je pense que la meilleure chose est probablement de passer une journée avec moi, et comme ça c'est la meilleure façon de découvrir qui je souis, je pense."


Prénom(s)
Oscar
Nom
Luccheti
Groupe
Joyseekers
Âge & anniversaire
30 ans – 31/10/1987
Nationalité
Italien
Orientation Sexuelle
Homosexuel
État civil
Célibataire
Études / métier
Conseiller légal (LGBT)
BARÈMES















DERRIÈRE L'ÉCRAN


Karma : [ ] It's all my fault [x] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : F/FA. Âge : 21 ans. Anniversaire : 25 avril. Localisation : London. Présence : 4/7. Personnage ... [x] inventé [ ] pré-lien. J'ai connu le forum : Par miracle. Et je le trouve : ... Miraculeux ... ? What a Face Ma plus grande peur : L'intégration. Un dernier mot ? :miranda: I love you .




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Re: OSCAR SKFKSALFLA

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Oscar Luccheti a écrit:


FAITS DIVERS


À quoi ressemblent les yeux-miroirs d'une âme brisée ?




Parfois, il n'y a pas d'explications.
Parfois, il n'y a pas de sens.
Parfois, il n'y a pas de raison.
Ça s'appelle la douce violence.

HOMO


C'est la mélodie cinglante de regards cassants
Qui s'abat sur sa peau comme des coups de Martinet.
On pourrait parfois oublier toutes les paroles empourprées de jugements
Qu'il se retrouve à subir, en cachette, silencieusement.
Plus violentes que les voix, cependant, sont celles qui se battent dans sa tête,
Qui le harcèlent et le menace de châtiments tous plus colorés
Que le doux plumage du plus beau des perroquets.
Et pourtant, rien ne l'arrête et rien ne l'abat,
Sa sensibilité est un manteau qui lui donne tout son éclat.
Sa douceur et sa tendresse sont des armes sont il s'empare
Pour lever les amarres vers un nouvel horizon,
Pour se lancer en direction d'un nouveau matelot.

CLEPTO


Parfois, il oublie ses doux moments de folie,
Puis ils reviennent à la charge, plus violents que jamais.
Ses doigts dansent, ils le démangent
D'un désir ardent et brûlant, plus brûlant encore
Qu'une flamme dont la lueur ne s'éteindrait jamais.
Il se dérobe aux autres en silence, se tapissant dans l'ombre
Restant muet comme une carpe et discret comme tout
Occupé à reluquer du coin de l'oeil une montre, une babiole, un bijou.
Et lorsque son maléfice frappe et que mordu par le vice, il attrape
Tout objet qui se trouve sur son chemin,
Alors plus rien ne peut l'arrêter,
Il devient le péché incarné.

WEIRDO


C'est les regards qui font le plus mal, cela dit.
Il en collectionne comme les timbres quand il était enfant,
Tout aussi nombreux, tout aussi variés.
Des regards sombres et inquiets,
Des regards luisant de désir,
Des regards d'incompréhension et de confusion,
Des regards de méfiance ...
Tous ces yeux rivés sur lui l'agressent et le harcèlent,
L'oppressent et l'obsèdent,
Lui, le jeune homme, le rital,
Celui qui rêverait d'être aveugle
Pour ne plus avoir à faire face aux jugements.
Il n'est pas comme les autres.
Ne l'a jamais été. Ne le sera jamais.
Il est lui. Souvent, ce n'est pas assez.

NYMPHO


Plus fort que l'appel du vol
Se trouve l'appel de la chair
Celui qui l'invite à se faufiler sous les draps
D'un ou d'une inconnue, le temps d'une nuit ou même d'un repas.
Son harem est tel que des noms, il ne s'en souvient plus,
Trop focalisé sur le chant entêtant de la chair pour entendre autre chose.
Malgré tout, un avertissement raisonne, la voix en fond,
Qui vibre comme une cloche, éveille tous ses sens
Et lui dit de faire attention.
Elle lui rappelle ses rêves, ses idéaux et objectifs,
Ceux qu'un enfant pâteux avaient imaginés, autrefois,
Et qu'il menace dangereusement de réduire en extinction.
La flamme qui vit en lui, elle, ne s'éteint jamais
Et promet de tout dévorer sur son passage
Et ce, pour l'éternité.




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Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:02
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CADEAU 01
Les banderoles de la team


Felix, Rhan et moi vous proposons des petites banderoles pour vous permettre de revendiquer votre groupe de flood et votre team avec fierté.


Rédigé le 30/03 par


Coucou nos petits chatons et souriceaux en sucre. :pleasebabe: Comme on voulait pas vous laisser sans identité de team, nous avons décidé de vous proposer des petites banderoles discrètes que vous pourrez utiliser pour agrémenter vos signatures sans qu'elles ne polluent le contenu de votre signature. C'est pas beau, tout ça ? :aya:

COMMENT ÇA MARCHE ?


Il y a 3 niveaux de banderoles. (exemple dans ma signature).

NIVEAU 1: Choisir une mascotte

Tout d'abord, il vous faudra choisir quelle mascotte vous désirez : Tom, Jerry ou Tuffy ?

SOUTENIR TOM

Code:
<div class="tj t"></div>

SOUTENIR JERRY

Code:
<div class="tj j"></div>

SOUTENIR TUFFY

Code:
<div class="tj t2"></div>

NIVEAU 2: Intégrer le bandeau de la #TEAMTOMJERRY&TUFFY

Code:
<div class="tjgr"></div>

NIVEAU 3: Représenter son groupe

LES AMATEURS DE GRUYÈRE

Code:
<div class="tjgr un"></div>

LES PROS DE LA SIESTE

Code:
<div class="tjgr trois"></div>

LES CRACHEURS DE BOULES DE POILS

Code:
<div class="tjgr quatre"></div>

LES MINOUS HYPERACTIFS

Code:
<div class="tjgr cinq"></div>

LES SOURIS INFORMATIQUES

Code:
<div class="tjgr six"></div>

COMMENT ASSEMBLER MA SIGNATURE ?


Rien de plus simple ! :aya: Il vous suffit de combiner les trois codes, et de les coller au début de votre signature. :whaat:

Rédigé le 30/03 par

EXEMPLE

Code:
<div class="tj t"></div><div class="tjgr"></div><div class="tjgr six"></div>

Et voilà, vous aurez votre signature bien à vous :brill:

En espérant que cette petite attention vous plaira :minikeur:

vos référents qui vous aiment

LES AMATEURS DE GRUYÈRE : @"Adam Ashcraft", @"Dan Miller", @"Danyal Amjad", @"Élisabeth K. Delfasio", @"Giulia Elkann-Borreomeo", @"Lena J. Abelli-Rhodes", @"Matz Norton"

LES PROS DE LA SIESTE : @"Alistair Rosenwald", @"Atlas Saint", @"Elsa Barett", @"George d'Argis", @"Leaven S. Campbell", @"Marshmallow Olmes", @"Nina Singleton"

LES CRACHEURS DE BOULES DE POILS : @"Vanille Butterfly", @"Canelle Voltchkov", @"Faye Lundee", @"Rhan Delauney", @"Sarah E. Whitehead", @"Alexei Wheeler", @"Zackary O'Bryan"

LES MINOUS HYPERACTIFS : @"Cati Birdman", @"Jude K. Miller", @"Livia Ackerman", @"Maria-Alejandra Rivera", @"Nathanael Svensson", @"Parker Jacobson", @"Sevastiana Z. Sapovnikova"

LES SOURIS INFORMATIQUES : @"Elisa Sawyer", @"Helena Collins", @"Hernando Lopez", @"Priam B. Turner", @"Shaé Mancini", @"Wayde Lloyd-Dawson", @"Zen Warwick"


Rédigé le 30/03 par




CONTENU FEU ARDENT, MOK & AELIG pour "It's All My Fault"


Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:02
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Re: OSCAR SKFKSALFLA

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