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Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:18
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Oscar Luccheti a écrit:
« Et qu'est-ce que tu crois que tu vas faire exactement ?  »

Et on reprend, de la fin jusqu'au début.


Une éponge noircie par la fusion des couleurs,
Des doigts entachés par la peinture dissoute,
Des bras engourdis par l'action de frotter,
Des ombres qui se battent en duel sur les murs de la ville,
Les réverbères qui percent la nuit, faisant éclater la vérité, au grand jour.

Pour venir ici, il avait marché. Il vit non loin d'ici, le Luccheti.

Je vis non loin d'ici.
Dans un petit appartement, sans grand chose à revendiquer.
Dans un royaume assez grand pour y régner, trop petit pour tomber aux mains d'une rébellion.

East
S I D E
.

C'est l'Ouest, la droite. Un endroit peu adapté à quelqu'un d'aussi gauche ... Mais c'est là où je viens.

à

l
a

d
r
o
i
t
e

de la civilization.


En marge, encore et toujours.

J'avais marché, pour venir ici. J'avais fermé la porte à clef, et j'avais marché. Même si j'étais rentré un peu tard du centre, j'avais mis un point d'honneur sur la réalisation de la mission nocturne que je m'étais moi-même confié.

Chargé de nettoyer la souillure de la ville, contrairement aux tueurs en série, ce ne serait pas les douces demoiselles fraiches comme l'éclosion des boutons de rose à la solstice d'été que je viserais, mais le fruit du vandalisme dans sa forme la plus pure.

S.T.R.E.E.T.A.R.T.

Seulement
Trois nuits
Révèlent ce nouveau projet
Entamé au crépuscule
Entre la soirée et la nuit
Tant que j'en ai le temps
Avec allégresse et entrain,
Réparant les délits commis par les autres
Tag par tag, graffiti par graffiti.


J'avais tant pris au monde, et voilà ce que j'avais choisi de lui donner.
J'avais tant perdu, j'avais tant souffert ...

Après ma douche, après avoir posé mes clefs, après avoir déverrouillé la porte, après avoir marché, après avoir pris le bus, après avoir quitté le centre, après avoir rangé les dossiers, après tout le petit train train quotidien de ma journée monotone, je m'étais dirigé ici.

La journée avait été plutôt mouvementée et stressante, par ailleurs. Fatigante, même, je dirais. Heureusement que mon activité de ce soir ne me demande pas beaucoup de réflexion. Heureusement que le nettoyage, ça me relaxe, ça me détend.

En réalité, au réveil ce matin, jamais je ne m'attendais à ce que ce soit cela, ce que je ferais.


Ou alors ... étais-ce du début jusqu'à la fin ?

En quittant son bureau, au centre LGBT,
Et après être rentré, le temps de se doucher, le temps de diner,
Il s'était dirigé ici de façon arbitraire,
Ayant discerné le tag dans la distance, malgré la nuit noire, malgré le brouillard.
Armé d'une éponge et d'un seau d'eau, il s'était mis au défi de nettoyer le mur, de fond en comble,
Afin de rendre à cette ville l'éclat que les graffitis lui volaient,
Afin de lui redorer un peu son blason, à coups d'eau au savon.
S'agenouillant face à un pan de mur, il s'était muni de son arme spongieuse avant de la tremper dans l'eau et de se mettre à frotter,
Lavant du mur toutes ses imperfections.


Et nous revoilà maintenant au commencement.

« Et qu'est-ce que tu crois que tu vas faire exactement ?  »

Ja ... Ce ne pas être ce que tu crois.

Ja nettoie ... Tu vois ?

Il brandit son éponge comme témoin de son innocence,
Inconscient face à la menace qui lui fait face.
Jaugeant son interlocuteur dans le blanc des yeux,
Son arme ne lui vaudra rien dans un combat de cette nature.

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:20
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Oscar Luccheti a écrit:
Japanese American National Museum
little tokyo, los angeles






Toutes ces cultures, tous ces trésors, toutes ces histoires ... Tu en raffoles.

Depuis l'accident, les choses ont changé.
J'ai changé.
Difficile à expliquer.

Je crois que ça se résume au sang, en vérité.
Le sang qui coulait à flots, le sang qui coulait à profusion,
Celui qui s'échappait de mon crâne et dans lequel je baignais,
Celui dont, petit à petit, je me vidais ...

Je crois que mon sang s'est permis de me dérober
Tous ces petits souvenirs que je chérissais,
Toutes ces bribes, tous ces morceaux de ma chère identité,
Il me les a pris, un par un, les as détruits, main dans la main

Jusqu'à ce que ne demeure plus qu'une coquille vide qu'il me restait à remplir de nouvelles informations.

Il n'a pas payé son entrée.


Pourquoi payer lorsque le prix de ma vie m'a déjà endetté ?
J'ai des années de perdues, moi. Des années à rattraper.
Certes, elles sont revenues, petit à petit, mais ...

Cazzo.

C'est tellement fade, les souvenirs qui sont là. Ils ne me ressemblent plus, ils ne se ressemblent pas. C'est comme l'arrière-goût d'un mets entêtant dont on se souvient. Il nous évoque le souvenir de l'avoir mangé, l'émotion de l'avoir mangé ... Sans jamais réellement avoir de quoi rivaliser avec la saveur originelle. Ils en sont rendus à là, les souvenirs qui me reviennent. Le fait que je ne sache pas s'il s'agit réellement des miens n'a certainement rien arrangé.

Je revis les promesses, les paroles et les mensonges
Des visiteurs qui défilaient, sous mes yeux, à l'hôpital, quotidiennement.
Je revis tout ce passé qu'on m'a attribué et dont je me suis hâtivement défait
Car je n'étais plus l'Oscar qu'ils s'imaginaient.

Mon regard s'arrête alors sur un pinceau.

Quelle belle idée, se repeindre une vie.
Je dessinerais bien des poussières et des cendres


incan

des

centes.

Oscar Luccheti a écrit:
Mas ... ! Agressé par un zeste de rouge, me voilà barbouillé, comme l'enfant de cinq ans pâteux que j'étais jadis, il y a fort longtemps. Insolente, la peinture s'accroche à mon pull, menaçant de s'y ancrer à tout jamais. Saloperie.

Quand elle me heurte, je me retourne avec stupéfaction. Un moment de distraction avait suffi pour que j'abaisse mes gardes, et voilà le résultat : je suis tout tâché. Incroyable.

Et moi qui pensais que je ressortirais de ce musée indemne ... Si seulement j'avais su, je serais probablement resté chez moi, ce matin là : il y a des jours où il ne vaut mieux pas mettre un pied dehors.


Terrifié à l'idée de devoir le jeter, je me retourne à la recherche d'un coupable ou d'un fautif. Une personne capable de commettre un tel délit, une personne capable d'attaquer mon pull, aussi impunément ...

Baigné dans un mélange d'incertitude et d'incompréhension, mes pupilles te recherchent, toi, afin de pouvoir trouver l'origine de mon présent tourment. Entre deux battements de cils, je t'aperçois enfin, toi et tes lèvres pulpeuses, toi et ton regard azur. Libre, malgré le délit que tu viens de commettre, tu me regardes comme si je te devais quelque chose. La bouche en coeur, un faible "[color:ccaf= #ff6699]Oh" s'échappe d'entre tes lèvres, s'écrasant contre mon visage avec la force fracassante de ton affront.


Immédiatement, mille pensées se battent en duel dans mon cerveau. Nocives, elles m'encouragent à faire des choses, ou plutôt, dire des choses, que je finirais sans nul doute par regretter, tant elles ne me ressemble pas, ou plus ... C'est pourtant difficile de résister à l'appel des instincts : ne dis-ton pas que le naturel revient au galop lorsqu'il est pris en chasse ? On dit plein de choses, cela dit. N'oublions cependant pas la peinture. Ni cette bouche, plus rouge que les fraises du Japon. Un Japon qui revêt les murs d'ici de ses couleurs bariolées, toutes plus riches et flamboyantes les unes que les autres, toutes plus mémorables avec leurs histoires fascinantes.

Euh ... Ça n'est pas très grave, en vérité, je dis finalement, en souriant maladroitement – mais est-ce que je le pense véritablement

?

Oscar Luccheti a écrit:Saute mot deux. les qui de bouche manquants. le de pensées mieux mes. C'est que les perdent sens.

Et si on sautait une phrase, sur deux, au lieu de sauter les mots ?
Ce n'est pas évident de savoir quel système est le mieux.
Tout ce qui est clair, c'est qu'il y a des choses qui manquent, finalement.
Et pourtant, les phrases se suivent sans soucis.

Elle s'excuse avec profusion, sans retenue, sans avarice, sans se rendre compte que son acte est déjà tout pardonné. Je ne suis pas un garçon rancunier, en réalité. Je suis un peu agacé que mon pull soit bon à jeter, mais cela ne m'empêche pas de sourire de façon compatissante face à la gêne que la jeune femme affiche sur son visage. Cette gêne me sert encore aujourd'hui de bouclier. Comment en vouloir à quelqu'un qui me ressemble tant ? En plus voilà qu'elle s'excuse. La moindre des choses, ce serait de rire.

un peu,
pas beaucoup,
juste un petit rire
de rien du tout

qui emporte,
qui fait vibrer,
qui fait frémir,
qui fait rêver.

Ce ne pas être très grave. Je crois que c'est oun signe dou destin. Il ne aime pas beaucoup ce poull, il faut croire.

Je tente l'humour, car c'est ma seule arme. Elle teste la sympathie. C'est vrai que ça marche aussi. Elle a l'air jeune, en vrai. Enfin ... Pas tant que cela non plus, mais je sais que les filles prennent facilement deux-trois années selon leur look et la peinture avec laquelle elles décident souvent d'empoisonner leurs visages. Encore que là ça va. Elle a l'air plutôt naturelle, la jeune femme. Bien dans ses baskets. Dans son élément.

En parlant de peinture, la voilà qui s'en barbouille un peu les cheveux, sans s'en rendre compte.

J'imagine que tou n'es pas artiste ?

Je me hasarde finalement à lui demander. Je réfléchis un peu, retournant sa question dans tous les sens, avant de me décider finalement à lui répondre que :

Non, ja ne pense pas ...Ça ira. Ogni giorno è abbastanza*, comme on dit chez moi.

*À chaque jour suffit sa peine

Et dou coup ... Pourquoi le rouge ?

Le rouge insolent.
Le rouge, tâche de sang.
Le rouge, mare de sang.
Il brûle et consume sous ses lèvres ardentes,
Tous les rêves et les idées, toutes les pensées ardentes.

Ce traître rouge, qui marque et tâche d'une trace indélébile.

Spoiler:

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:23
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Oscar Luccheti a écrit:Longtemps, il reste planté là, à contempler la vitrine d'un air neutre. Il essaie, tant bien que mal, de chasser les souvenirs qui reviennent au galop, de les reléguer au rang de fantasmes, des vulgaires fruits de son imagination ... Mais cela ne prend pas.

Ce n'est pas mon reflet que je vois, dans cette vitre.
Ce n'est pas mon visage, ce n'est pas moi.
Il n'y a que toi.
Malgré la brume qui engourdit mes sens et brouille mes souvenirs,
Tes traits se dessinent clairs comme le jour.
Je te vois, c'est indéniable,
Dans la vitrine de ce qui, autrefois, était ton domaine.

Tu étais le roi.


Je sens les larmes qui montent.

Et mon univers entier gravitait autour de toi.


Je sens mon poing qui se resserre.

Tu étais l'épicentre, le centre gravitationnel.


Je sens mes dents grincer.

Mon inspiration, mon héros ...

Ma raison de vivre.


Un instant, je te souris, le coeur léger, l'esprit empli de rêves et d'espoirs. Je t'imagine déjà sortir m'accueillir, me demander ce que je fais là, à contempler cette vitrine comme uno cazzo, au lieu de t'aider avec tes nombreux clients. Mon coeur se soulève déjà à l'idée de te voir franchir le seuil de cette porte, avant de me rappeler que cela n'arrivera pas.

Cela n'arrivera plus.

Ton reflet disparait, cédant place à mon visage rougi par les larmes,
Et me voilà seul face à la réalité que plus jamais je ne te reverrai.




Il paiera pour ce qu'il t'a fait.

Oscar Luccheti a écrit:La cloche vibre et retentit dans tes oreilles, te faisant redresser les yeux d'un air curieux. C'est plus fort que toi : tout imprévu a quelque chose d'incroyablement attrayant à tes yeux. Il y a quelque chose d'incroyablement attirant à l'inconnu. Tu ne sais pas s'il s'agit là de ton instinct de survie ou d'une curiosité mal placée. Tout ce que tu sais, c'est que tu as besoin de découvrir ce dont il s'agit.

Elle brave la fureur du temps avec la témérité de son regard,
Farouche et féroce, qui se bat contre la conformité.
Il y a quelque chose dans son minois qui m'évoque quelque chose,
Sans que je ne puisse réellement identifier quoi.
Une collision d'idées bout dans mes pensées,
Alors que j'essaie, tant bien que mal, de re-situer son visage parmi mes souvenirs.

Bah alors, banane. Tu la reconnais pas ?


Je m'arrête.
Je m'installe un temps.
Des images se dessinent dans mon imagination.
Son visage.
Celui de Fabio.
Syracuse.
Le cabriolet de papa...

Rien ne me revient.
C'est terrible cette prison dans laquelle je vis,
Construite par ces souvenirs, tantôt vrais, tantôt faux,
Qui informent mes pensées et détruisent ma raison.
Je me perds dans les versions de moi qui existent
Dans le collectif de l'imaginaire,
Un vulgaire caillou noyé dans un océan de roches,
Le souvenir fade et effacé de ma propre chanson.
L'arrière-goût amer de ma propre saveur,
Aussi âpre et sans saveur que celui du chou-fleur.

Puis, ça me revient. Son visage, je l'ai déjà vu ... Quelque part. Entre les pages d'un magazine. Sur un poster quelque part. Ou sur la télévision de l'hôpital. Je ne sais pas exactement où, mais ce que je sais, c'est que je ne comprends pas du tout ce qu'elle me veut.

C ... Comment ?


Tu ravales ta salive ainsi que ta fierté,
Essuyant tant bien que mal les larmes qui s'échappent de tes cornées.
Résigné à l'idée de paraître fort,
Tu ignores qu'elle était là le jour où tu as frôlé la mort.

Oscar Luccheti a écrit:Elle me parle, et je la regarde, incertain, indécis. Mes prunelles se plongent dans les siennes, puis je la détaille, de haut en bas, mais ... Non.

Ja ... De quoi ?

Il tente de se remémorer de l'histoire rattachée à son visage, mais ... En vain.

Rien. Nada.

Page vierge.

Il remet les affiches et les publicités, mais c'est plus ou moins tout. Ce visage, en chair et en os, et non en imprimé, ne lui renvoie aucun détail, aucune histoire, aucune saveur en bouche ... Et cela le trouble, bien évidemment.


Es-tu l'une de mes anciennes victimes,
Confondue parmi un lot d'inconnus
Rassemblés uniquement par la malchance
De m'avoir rencontré ?


Dans sa vie, il en a volé, des gens,
il en a volé, des coeurs.

Comment se rappeler de chacun de ces détails, indépendamment ?


Elle lui dit avoir été là, un soir, à une sortie, à un bar, à ...

Mais ça ne lui revient toujours pas. Car il ne se souvient pas d'un bar, lui, mais d'une boite de nuit. Il se souvient de la dance, qui lui dirigeait ses mouvements. Il se souvient de la musique, qui faisait vibrer son sang. Il se souvient que celui-ci s'est mis à jaillir sous les coups de l'intolérance. Mais c'est tout.

De quel bar parles-tou ? Je lui demande finalement.

Je l'observe à nouveau.
Elle a l'air si fragile sous le voile de la nuit.

Tou as froid ?

L'altruiste sommeillant en moi se réveille enfin.

Oscar Luccheti a écrit:
Questions ? Des questions, 
j'en ai pas mal en tête. Je m'en
pose pas mal, en réalité. Je m'interr-
oge, oui,                ça m'arrive parfois
lorsque                 je ne suis pas sûr de
ce que                  je fais. Alors dans ces
                          moments là, je réfléchis
                         pour trouver un sens à
                         toute ma vie. Des quest-
                        ions, je m'en pose tout le
                        temps, sans raison. Mais
                       cela ne répond pas à la
                        question du jour, n'est-
                       ce pas ? Et quelle est-
                       elle donc, cette quest-
                     ion ? C'est simple :


                   Qui es tou, made-
                 moiselle ? d'où ma
                connais tou, que ma
               veux tou ? Tant de
               questions.





Elle ne se rappelle pas du bar. Vu comme ça ... Nous sommes bien avancés. Elle prêche l'ivresse comme justification. Moi je n'y  vois qu'une excuse. Un refrain entêtant gronde et ronronne dans le fond de mes pensées, mais je le balaie d'un revers de pensée, conscient qu'il vaudrait mieux, pour moi, que ce qui me vient à l'esprit ne soit qu'une invention de mon imagination.

Ne me ramène pas à ce soir là. S'il te plait.
À ma faiblesse, à ma vulnérabilité.
Au pathétisme de mon inefficacité.
Ne me ramène pas au béton froid et à la mare de sang.
Ne m'y ramène pas. Oublie moi. Laisse moi.


Tu t’es souvent fait casser la gueule comme ça pour pas te souvenir ?


Claire comme l'eau de roche, elle lui revient, maintenant, cette fatidique soirée. Du moins, le souvenir de celle-ci lui revient. Dans les faits, il avait beau ne pas être asservi par l'emprise de l'alcool, il ne se souvenait pas de grand chose pour autant. Assommé par les coups, tout ce dont il se souvient, c'est de la fraicheur de la nuit et des lumières floutées par les larmes et le sang.

Non ... Pas vraiment non.


On le dévorerait, ce croissant de lune,
Si l'on croyait réellement qu'il pouvait nuire en tant que témoin.

Effectivement, il voit tout, lorsque la nuit tombe et que le jour s'endort,
Lorsque les habitants dorment et que dans la ville rode un silence de mort.

Il assiste à tout, en silence, sans s'interposer, sans intervenir,
Ce croissant que je dévorerais tout cru s'il pouvait changer mon avenir.


Les frissonnements de la jeune femme interrompent le fil de notre conversation. Ironiquement, le plus parfait des gentlemans n'a aucun désir de charmer la demoiselle en détresse. Il se contente de leur venir en aide, tel un chevalier en armure dorée, lui dérobant par la même occasion un petit bracelet. Alors j'ôte ma veste. Je grince des dents, parce que c'était celle de Fabio. Je ne pars jamais nulle part sans l'emmener avec moi. Elle est un peu trop grande, elle est un peu trop vieille, usée et ravagée par le temps ... Mais malgré tout ça, elle n'est pas assez. Elle ne compense pas assez pour son absence. Elle ne suffit pas pour le remplacer. Mais à chaque fois que je l'enlève, mes lèvres se pincent, car j'ai l'impression de perdre une partie de moi. Comme si je m'arrachais la peau, lambeau par lambeau.

Je te tends ce bout de mon âme,
Ce petit bout de rien du tout,
Qui ne ressemble peut être pas à grand chose,
Mais qui, pour moi, rime avec tout.

Il représente la vie, mais également la mort,
Le bonheur et même le paradis, et tout ce qui en ressort.
Cette veste appartenait au meilleur de tous les hommes :
À un frère, parti trop vite, un frère issu du pays de Rome.


Elle m'invite finalement à boire quelque chose, et j'hésite, un instant. Ma curiosité brûle comme la fournaise d'Hephaïstos, mais quelque chose me retient. En réalité ...

Non.

Ne nous reperdons pas dans les sentiers battus.

L'heure est à la rétribution.

Avec plaisir.

L'accompagnant, ils marchent côte à côte dans le silence du début de soirée, passant familles, couples, amants et inconnus dans une rue qu'il n'a que trop souvent empruntée par le passé. Finalement leurs pas les guident vers l'un des coins  incontournables du quartier : le bar favori de Fabio, dans lequel il ne mettait que trop rarement les pieds. Le vide que marque l'absence de son frère le pousse à remplir sa vie avec tous les rares souvenirs qu'il lui reste de lui.

Il pousse alors la porte, la maintenant ouverte pour la jeune femme, avant de s'approcher  du comptoir, tel Fabio l'aurait fait. Pas de table, ce soir, il fera comme les grands. Même s'il ne boit pas. Même s'il n'est pas Fabio.

Il fera semblant.

Juste pour cette fois.

Spoiler:

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:24
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Oscar Luccheti a écrit:Je ne réfléchis pas trop en prenant ma décision. Sur un coup de tête, je m'élance, m'envolant de mes propres ailes vers un soleil qui luit dangereusement.

Je ne sais jamais vraiment ce que je fais. Ça me rend dingue, tant d'incertitude, tant de confusion ... Mais la faim ne se contrôle pas. L'impulsion non plus. Habitué à tout contrôler depuis un plus jeune âge, me voilà entièrement à la merci des appels de mon corps ... Une situation qui ne me plait pas particulièrement, mais face à laquelle je reste sans réelle autorité. Le corps a ses raisons que la raison ignore. En l'occurence, sa raison est de m'emmener ici. À vrai dire, j'étais sorti courir pour me vider la tête ... Mais ce qui devait être un petit jogging inoffensif s'était progressivement métamorphosé en ce que certains qualifieraient peut être de demi-marathon, et voilà que je me retrouve en face du zoo. Ce n'était pas prévu. Pourtant, ce n'est pas la première fois.

Les animaux rassurent
avec leur douce férocité.
Ils me rappellent la prison
à laquelle je me retrouve confiné.


Avec ou sans barreaux, l'histoire est la même. Prisonniers d'une geôle aux limites bien définies, nous tournons en rond sans jamais pouvoir réellement planter nos dents dans l'écorce délicate de la vie. Ces animaux me comprennent, sans le savoir. Moi je le sais. Alors, je fais ce que je fais toujours, lorsque j'ai besoin de retrouver mes idées. Je me confie à eux. Je parle un peux aux giraffes, aux zèbres ou aux alpacas. Je sais bien qu'ils ne m'entendent pas, que je parle dans le vide, que personne ne me répondra. Ce n'est pas grave : je sais aussi que leur véritable interlocuteur, c'est moi.

Je m'approche de l'enclos des gorilles, n'ayant pas encore eu l'occasion de leur conter toutes mes frasques et déboires, lorsqu'un bruit inattendu me surprend. Me tapissant dans l'ombre, j'attends en silence, alors qu'une blonde élancée s'élance vers ... Une destination inconnue. Une pelle à la main. Un cadavre à déterrer ? Une chasse au trésor ? Suivons la en silence. Découvrons la vérité.

Oscar Luccheti a écrit:Un cri s'échappe de sa gorge, cassé... presque sauvage.

Le cri perce la nuit comme le ferait un animal qu'on égorge.
Il brûle mes tympans et agresse mon coeur de sa douleur lancinante, trop contagieuse pour être ignorée, trop prenante pour être oubliée. Ce cri, il se retrouve à me hanter.

Plus loin, on entend un objet métallique s'écraser contre le sol, ses échos vibrant avec insistance avant de s'étouffer, comme ses sanglots.

Il ne sait comment réagir
Face à la scène qui s'offre à lui
Sa part méfiante se dit qu'il s'agit sans doute d'un piège
Car il ne devrait pas être ici et qu'il s'agit là d'un appât pour le faire sortir de l'ombre
Sa part de raison affirme que cela ne serait pas logique.
Que choisira-t-il d'écouter ? Ses instincts ou sa raison ?


Je commence à me retourner. Je ferais mieux de m'en aller. Il est tard ... Je ne devrais pas être ici. Mais dès que j'ai le dos tourné, voilà qu'un frisson me parcours l'échine.

La ressens-tu ?
C'est la détresse qu'elle sème, présentement.
Ce mal-être qui remonte depuis ses tripes afin de s'enrouler autour des autres
Telles des tentacules
Me voilà pris au piège,
Agrippé par les ventouses visqueuses de sa douleur.


Et puis ... Quelque chose brille, aussi.
C'est surtout ça, ce qui m'interpelle. L'appel du métal, l'appel de la lumière. Alors je me rapproche de la jeune femme et du trou qu'elle venait de creuser. Je me rapproche du métal qui m'appelle avec autant d'insistance que le ferait une symphonie de sirènes. Mon regard s'arrête sur la jeune femme. Une gamine. Je lui donne quoi ... 18 ? 19 ? 20 ans ? On va dire 19. Une gamine, quoi. Probablement victime d'un chagrin d'amour. Classique. Mais le métal continue de scintiller, et puis ...

Oh merde, il faut que je l'aide. Je ne sais pas si elle a besoin d'aide, mais il faut que je me propose, tout du moins.

... Tou veux en parler ?


De quoi ?

Ne me le demandez même pas.

Voyons simplement ce que la jeune femme me répondra.

Oscar Luccheti a écrit:« J… Désolée, j’croyais être seule. »

Tu lui souris, timidement, discrètement, distraitement. Tes lèvres s'étirent, un tant soit peu, assez pour que cela puisse être qualifié de sourire, pas assez pour que cela ne soit flagrant pour autant.

On ne jamais réellement l'est.


Tu justifies fébrilement ta présence par cette phrase faussement philosophique, empourprée de sens que toi-même tu ne parviens pas réellement à déchiffrer.

Qui est seul, dans cette terre peuplé de gens ?
Il y aura toujours une silhouette dans l'ombre,
Une personne tapie dans la pénombre,
Pour tout épier et profiter de tout moment de faiblesse.

Il y aura toujours une personne, un individu,
Quelqu'un qui sera près, et présent,
Pour te tendre la main dès que tu en auras besoin,
Afin de t'aider à travers tous tes douloureux moments.

Une boite glisse entre ses mains. Une boite luit sous les baisers aguicheurs de la lune. Elles attirent mon regard, apaisent mes iris, créent une étincelle dans ces yeux trop sincères pour m'aider à correctement mentir. Deux secondes s'écoulent. Deux secondes qui passent furtivement. Deux secondes qui ne durent qu'un moment.

Un bruit perce le silence, tandis qu'objets en tous genres partent s'étaler contre le sol. La boite s'est vidée. La jeune fille semble dans tous ses états. Et moi ? Je regarde, tout simplement. Tous ces objets, qui n'auraient aucune valeur, aux yeux de l'observateur lambda ... Moi je la vois, toute sa valeur. J'en ai besoin. Alors je feins la sympathie.

Attends, ja vais à t'aider.

Je me penche, cérémonieusement, avant de ramasser les objets, un par un. Je vois un petit anneau métallique, tout inoffensif, tout discret, que je me permets d'empoigner et de garder férocement dans mon poing refermé. Lorsqu'elle aura le regard détourné, je le glisserai dans ma poche, en attendant, je l'aide à finir de remplir la boîte de nouveau.

Oscar Luccheti a écrit:
C'est beau, la douleur.
Ça vous avale comme la gueule du loup.
Ça vous engloutit.
Ça vous détruit.
Sur son passage,
Tout s'anéantit.


PUTAIN. NON. D é g a g e. Touche pas à mes affaires!

La stoupeur. Le choc. La sourprise.

Je me redresse subitement face à tant de violence.

Ta voix éreinte mes oreilles et

M ' A G R E S S E.

Quelle tigresse.

Sous les rayons de la lune, deux ombres sont en duel. Elles se cherchent, elles se trouvent, se chamaillent et se bousculent, se choquent et s'entrechoquent. Les ombres se combattent dans le silence de leurs mots, échangeant des regards qu'on ne verra jamais.


En te relevant, tu faufiles l'anneau dans ta poche, conscient de comment les évènements risquent d'évoluer. De la tournure qu'ils menacent de prendre.

C'est alors que tu t'approches.

Soudainement.
Si rapidement que tout semble avancer à reculons.


Elle enfonce les babioles dans sa boite avec autant de pathos qu'une tragédie Grecque. Elle me dit de me mêler de mes oignons. Quels oignons ?

Calmo, calmo. Tout va bien se passer.

Ta voix chante, s'harmonisant avec le chant de la nuit.
Mais elle s'en moque.
À ses yeux, tu lui nuis.

Je ne sais pas vraiment quoi faire, alors je reste à distance. Je la regarde. Je l'observe. Je la dévisage. Elle est étrange.

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:25
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Oscar Luccheti a écrit:Descendre, courir, dévaler les escaliers, à toute allure, à pas de loup, course effrénée, frénétiquement, frénésie, c'est la folie.

vite vite vite vite vite vite vite vite vite

tam

tam



tam


tam




tam


tam



tam


boom


tam


boom



tam

thump

ba dump


THUMP

BA DUMP BA

THUMP

BA DUMP

BA THUMP
BA DUMP
BA DUM DUM DUM DUM.

Un coeur qui bat, des mains qui moitent, un pas qui danse, le cerveau d'en bas.

Il est là.

Viens par ici.

Et il est venue.

Quelle folie ...

Pourquoi me suis-je tant laissé emporter par ces douces lubies ?

La porte de l'immeuble s'ouvre, et donne sur la rue, et il fait froid, mais chaud également, et la température augmente, et monte, monte, monte, et ça chauffe, et ça brûle, et on s'y perd, dans ces frissons ...

tendres passions

Sur toi se pose un regard emprunt de désir,
Un regard de velours, un regard de plaisir.

Ces lèvres se froissent avec hésitation
– ou est-ce donc de l'excitation ?

Tandis que s'avancent avec liberté
ces pieds, d'un pas décidé.

Salut.


Salout ...

Sourire en coin, mine empotée,
main dans la main, et on remonte ces escaliers.
Un par un, puis quatre à quatre, vers l'étage sur lequel se trouve mon sanctuaire,
ce havre de paix et de liberté.

La porte déverrouillée cède sous le poids d'une main, guidée par le poids d'une pulsion qui écrase et tombe tombe tombe

un peu comme mes lèvres
qui tombent contre les siennes, à présent,
dans le couloir, dans le corridor, dans le vestibule,
exposés à tout imprévu.

Tandis qu'une main se balade,
deux lèvres découvrent,
et recouvrent
sa nuque de baisers enrobés de mes fantasmes les plus secrets.

Oscar Luccheti a écrit:
"The nightingale
It said to me
There is a love
Meant for me."


Il fait froid.
Et puis je brûle. Et je tremble. Et mes lèvres tremblent. Ma gorge est sèche. Et brûle. Et rêche. Mais surtout, je tremble. Puis, mon regard se pose sur toi, et voilà que ta chaleur m'enveloppe. Elle émane de toi, rayon par rayon, et je me baigne dedans comme s'il s'agissait d'un bain de minuit.

Tes dents éclates, de leurs perles nacrées, plus étincelantes que les étoiles, plus éclatantes que mille voies lactées. On dirait presque que tu as mastiqué des galaxies et que leurs éclats parent à présent ta machoire.

Le soupçon d'une hésitation plane un instant dans l'air, tandis que je m'ose à aventurer un doigt, puis deux, le long de ton avant-bras ... Avant de retirer ma main brusquement, comme brûlé par ton incandescence. La honte me ronge de l'intérieur ... Mais les flammes de ton regard me rongent tout autant.

Tel un soleil,
tel Apollon,
ta chaleur caniculaire me frappe
et je sombre
sous l'emprise de ton aura alléchante.


Et nous voilà.
Dans l'embrasure de la porte, dans le corridor, dans ce vestibule, où seule ta lumière nuit à l'obscurité. Et chacun de tes baisers me brûlent davantage, mais j'en redemande. Suis-je masochiste ?

– Ja n'étais pas soûr que tou viendrais ...

Je marmonne et je murmure, inquiet face à l'idée de briser ce silence sacré. Mais cela n'y fait rien. Impassible, rien ne te dévie de ta trajectoire – et qui serais-je pour dicter au soleil quand s'arrêter ou quel chemin suivre ? Ton orbite est déjà tout tracé, tes mains glissent, glissent, glissent, le long de mon corps, le long de mon dos.



Je n'ose pas trop parler, par peur que tu te volatilises. Alors je soupire. Je relâche la tension et la pression par des murmures et des exclamations. Parce que je t'attendais, en réalité. Je n'osais pas me l'avouer, mais ... Oh ... Que je t'attendais.

Ma vie était terne, baignée dans l'obscurité.
J'avais beau lever mes iris vers les cieux,
Il n'y avait aucune étoile de berger pour me guider.
Pas de trajectoire distincte.
Pas de chemin clair et précis.


Lorsque tu es apparu dans ma vie, j'en ai presque été aveuglé.
C'était comme si ton visage n'avait pas de traits. Je les effaçais au fur et à mesure, à la gamme, avec des ratures, afin de l'oublier ...

Mais  il s'est brûlé dans ma mémoire, comme ton nom qui s'est gravé dans ma peau.
Et pourtant, me voilà, malgré les lésions que tu laisses après chaque caresse, après chaque frisson.

Comment la brûlure peut-elle être aussi fascinante ?

Plus les flammes me dévorent, plus j'en redemande.
Ce sont tes lèvres, qui me privent de mon oxygène.
Mais le contact ne s'interrompt pas.

Contre le mur, je me retrouve bousculé.

toc

Ma colocataire se réveillera-t-elle ?

toc

c'est mon coude, contre le mur. J'ai mal mais je me retiens. Ne pas briser le moment, sous peine que tu disparaisses.

Parce que tes mains dansent dans mes cheveux, se perdent dans mes mèches, se cramponnent à mes boucles. Je ne peux plus respirer tellement je brûle. Mon corps entier brûle. Il a besoin de ton toucher salvateur pour le libérer.

Je sens tes doigts se cramponner à mes côtes et je les imagine déjà en train de craquer sous ton poids de titan ... Mais elles ne craquent pas. Tu es délicat. Et cela me donnerait presque l'impression que tu ne me sers pas assez fort.

Parce que j'ai envie de t'appartenir.







Parce que


j'ai besoin


de


t'appartenir


.



"The nightingale
It flew to me
And told me
That it found my love"



Tu te déshabilles, moi je t'attrape par le collier. Je me libère de ton emprise, un instant, afin de mieux pouvoir te guider vers un cocon de douce intimité. Et on marche, dans le noir, là où je n'ai que ta lumière pour me guider.

Je trébuche une fois, contre une prise au sol. Je peste en silence et je marche à travers la douleur. Je pousse la porte, qui grince légèrement. La main, ta main, que j'enserre, glisse timidement hors de ma portée. Je te laisse t'échapper, le temps de trouver l'interrupteur. Je prends bien soin à enclencher celui de gauche : tu as beau m'aveugler, je ne veux pas que  la lampe au plafond te brûle les yeux pour autant.

Non.

C'est mieux, la petite lampe de chevet, discrète et tamisée.

Je me retourne.

Je te regarde.

Je me mords la lèvre, comme j'aimerais que tu me la mordes. Doucement. Sensuellement.

Et toi ? Veux-tu être sensuel avec moi ?

Me découvrir à travers les sens ?

Me goûter ? Me sentir ? Me toucher ? M'entendre ?

Oublier ce que tu vois, pour ressentir le reste ?

Es-tu prêt à me découvrir, à cent pour cent ?

– Ja ...

Dis le.


– Ja besoin de toi.

Mon regard te fuie, car je n'assume pas.
Mais je ne peux pas nier ce feu que tu as éveillé en moi.
Celui qui nait en bas, et qui monte ... monte .... monte ....

En même temps que le désir qui grimpe ... grimpe ... grimpe ...

Celui qui fait que cela serre un peu trop dans mon pantalon ...

Alors je défais un peu ma ceinture. Et je défais le premier bouton. Les autres, je te les laisserais. J'avais juste besoin d'un peu plus de liberté.

Oscar Luccheti a écrit:Une nuit.

C'est tout ce qu'il y a.

Une nuit.

toi

et

moi

et une nuit.

Et demain ?

Personne ne sait ce que l'avenir
peut bien contenir.

Mais dans le présent, il n'y a qu'une nuit.

Out of the ruins, out from the wreckage
Can't make the same mistakes this time

Évidemment que je suis là.


Tes yeux sont une évidence que je ne parviens plus à me nier. Et pourtant, je le devrais ... Je le devrais.

Je me perds dedans mais j'y retrouve également tous tes secrets.

Tu es celui que tu crois vouloir être.
Tu le seras, pendant quelques semaines.
Tu agiras comme tu le voudras, en pensant que c'est ce que je veux aussi.
Tu seras tout ce que tu penses que j'aimerais que tu sois ...

Jusqu'au jour où, inévitablement, tu te lasseras de moi.


Et moi, je vis pour les moments comme ça.

Peut être suis-je masochiste
peut être suis-je simplement humain
peut être suis-je juste naïf
un imbécile sans avenir ni lendemain.






Tes mains meurtrissent ma chair comme ta présence meurtrit mon âme. Chaque caresse est un rappel que demain, tu ne seras plus là. Dans le miroir, au fond du couloir, je ne vois que mon reflet, qui embrasse l'air là où tu devrais te trouver.

They say, you're a little much for me ... You're a liability.

You're a
l i a b i l i t y.


Magnétique, énigmatique, tu m'appelles et j'accours sans réfléchir. En silence, doucement, nos corps s'épousent, tendrement. Douce poésie, chant mélodieux, fabuleuse fable, comptine haletante, je me plais à penser que notre histoire brûlera plus fièvreusement que celles des légendes.

Et si je te serre plus fermement entre mes mains,
Ce n'est pas afin d'intensifier nos ébats,
Ni pour m'assurer que tu es véritablement là.
Simplement pour me bercer dans l'illusion que tu ne disparaîtras pas
Alors que déjà, te voilà à vingt mille lieues d'ici.



We are the children, the last generation
We are the ones they left behind



Contre le mur dansent des ombres.
La tienne, la mienne.
Les aimes-tu ?

Je te prends par la main.

Elles s'embrassent, elles s'épousent, dans l'inquiétude de la nuit.
Elles se tiennent compagnie pour oublier la solitude.
La lumière les caresse de son éclat doré,
les berce, les effleurent avec toute la tendresse d'une maîtresse.
Mais il n'y  a rien que tu saurais m'apprendre que je ne sais déjà



Alors oublie toi et prends moi.


And
I wonder
when we are ever
gonna change?

Living
under the fear,
till nothing else

remains
.


Contre ma peau s'heurte son souffle.
Je frémis davantage.
Il glisse long long de mes oreilles.
Longe mon cou.
Le creux de mon dos.
Me fait vibrer.
Ça chatouille.

Et l'air frais qui caresse mon corps nu chatouille également.
J'aimerais que ce soit tes mains qui me caressent, et non la brise Californienne.
Et tes mains me caressent, et je me sens comme une fleur.

f r a i c h e u r • d o u c e u r • d é l i c a t e s s e

f r a i c h e u r • d o u c e u r • d é l i c a t e s s e

f r a i c h e u r • d o u c e u r • d é l i c a t e s s e

Si douce, si délicate, qu'elle s'effriterait entre tes doigts.

Ne me laisse pas disparaître entre les ondes de ton amour.

L'ordre que tu m'intimes ...

Une douce invitation.

Que j'accepte, avidement.


Je t'enlève ton tee-shirt. Sans hésitation, sans temps d'arrêt. Ça coince un peu au niveau des coudes – toujours ces poutains de coudes – mais j'y parviens, sans trop de difficulté.

Il me faut un moment pour admirer ton beau corps, luisant sous les rayons de la lune. J'admire ses reliefs et ses reflets, tant que je l'ai sous les yeux. Je me permets de glisser une main contre ton torse, comme pour confirmer que l'homme que j'ai devant moi ... Est vrai.

[color=mediumseagreen]Poutain ...

Tou ...


Tou es magnifique.

J'ai la gorge sèche, gorge serrée.

Mes mains défont la ceinture, et le bouton caché en dessous. Et ensuite tous les autres boutons en dessous du premier – pourquoi n'as-tu pas de braguette comme tout homme qui se respecte ? victime de la mode. J'en souffre – mais je continue ma tâche avec entrain et assiduité.

Sous la lune n'existe que la vérité.
Dans les ébats n'existe que la vérité.
Comment mentir avec des corps conçus pour la sincérité ?

Ton pantalon tombe au sol. Quelques pièces s'entrechoquent dans un écho métallique.

Mes yeux se perdent sur ton visage tandis que ma main se promène le long de ton caleçon.

Le vent siffle contre les carreaux.

Ma main se promène le long de ton caleçon.

La lumière peint les murs de son amour ensoleillé.

Ma main se promène le long de ton caleçon.

Le silence pèse comme le poids de mille et un mots.

Ma main se promène après s'être glissée dans ton caleçon.

Et je t'embrasse le cou.
Une fois. Puis deux. Puis trois.

Parce que j'aime ça.

Et je ne peux plus m'arrêter. La main sur toi, mes lèvres sur toi. Je ne peux pas m'empêcher de vouloir penser que, au moins ce soir ... Tu es à moi.

Ce soir.

À moi.

Toi.



Tu es à moi.


Juste pour ce soir ?


Et pour demain ?

Parti, probablement. Tu seras. Parti. Probablement. Tu seras.

Mais pas ce soir.




Et sur le mur, nos ombres dansent ensemble dans la complicité de la nuit.

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:38
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« Buzz Coleman » P.L.M. a écrit:Ses dents s'enfoncent de nouveau dans la pâte sucrée du baklava. Belle invention que celle-ci. À chaque nouvelle bouchée, une nouvelle sensation. Kabyles, grecs et tunisiens revendiquent tour à tour cette belle pâtisserie dont le goût éveille les sens. Langoureusement, la pâte mielleuse glisse le long du gosier, vers l'estomac, comme une promesse dorée. À chaque nouvelle boucher, une nouvelle aventure. Vagabondant de saveur en saveur, il se délecte de ce doux arrangement. À chaque nouvelle bouchée, un nouveau voyage.

C'est un tel voyage qui l'avait conduit ici, malgré lui. Déterminé à ne pas perdre la moindre minute afin de respecter avec rigueur son planning chargé, Coleman s'était décidé de rentrer des studios de bonne heure afin de pouvoir relire les derniers chapitres de son roman. À défaut de pouvoir y ajouter de nouvelles pages, il pouvait bien améliorer celles existant déjà. Le problème, c'était que Coleman ne s'était pas attendu à trouver, sur son chemin, un salon de thé inspiré des saveurs de l'Orient. Un rapide coup d'oeil jeté à sa montre lui indiquant qu'il était seize heures passées, l'Américain ne réfléchit pas à deux fois avant de franchir la porte et de s'installer. Il n'avait jamais eu l'opportunité de découvrir l'Afrique, malgré toute l'envie du monde. Ce salon de thé agit à la fois comme une fenêtre et une carte postale : il peut entrapercevoir toute la richesse d'un monde nouveau, en tant que témoin, et non acteur, depuis le confort de son domaine. Coleman a toujours été un avide lecteur, avant tout : ses plus folles aventures se sont toutes déroulées sur son clavier, à défaut de lui être arrivées en vrai.

@"sawyer jameson"

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:39
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« Buzz Coleman » P.L.M. a écrit:
« BUZZ COLEMAN » /
PETER LEE MICHAELS
"Le retour hautement anticipé du romancier de renom: combien de temps durera sa dominance des ventes, qu'implique-t-elle pour son avenir littéraire, et qu'adviendra-t-il de Jacob et de Deborah ?"
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.

L'INTERROGATOIRE


Si tu pouvais avoir la connaissance absolue d'un sujet, lequel choisirais-tu et pourquoi ?

C'est une question intéressante, il n'y a pas à dire. J'imagine que vous vous attendez à ce que je déclare, sans hésitation et sans l'ombre d'un doute qu'il s'agirait de la littérature Américaine ... Malheureusement, ce n'est pas le cas. Effectivement, je pense en savoir déjà bien assez à ce sujet là, donc à choisir, je pense que je me pencherais plutôt sur le droit, ou quelque chose du même genre : la vie serait beaucoup plus facile si tout le monde avait une compréhension des plus totales de toutes les situations légales auxquelles il pourrait être confronté.

Quels sont tes rêves les plus fous ? Comment te sens-tu lorsque tu es au centre de tous les regards ?

Il est difficile pour moi de réellement parler de rêves à ce stade dans la mesure où j'ai été plutôt fortuné jusqu'à présent dans toutes mes entreprises. Plus jeune, je vous aurais dit que mon rêve était de pouvoir vivre de ma passion. À présent, je peux fièrement affirmer que c'est chose réussie. Je suppose que l'on pourrait dire que je suis plutôt honoré que mon oeuvre soit jugée digne d'une interprétation cinématographique mais il s'agit là davantage de la cerise sur le gâteau que d'un rêve à part entière.

Je n'aime cependant pas trop être placé sous les feux des projecteurs. Disons plutôt que cela m'indiffère grandement. Je n'ai pas besoin de me sentir adulé ou admiré afin de pouvoir vivre convenablement. J'aime faire des choses qui me tiennent à coeur, et avoir la liberté de m'exprimer à travers mon oeuvre. Tout le reste, ce n'est que des détails latéraux sans réelle valeur à mes yeux. Ce qui importe véritablement, c'est le clavier et le stylo.


À tes yeux, quelle est la recette du bonheur ?

Je pense que les gens passent, de manière générale, bien trop de temps à se concentrer sur des choses triviales. Ils se préoccupent de détails qui sur le long terme, n'ont aucune importance, attachent de la valeur à des choses matérielles qui n'en valent pas la peine et négligent les choses qui méritent réellement toute leur attention. Je dois avouer ne pas avoir échappé à cette règle. La vie est une succession de choix, après tout, et il y en a très certainement plusieurs que je changerais si j'en avais l'opportunité. Il existe cependant deux types de personnes, dans la vie : celles dont la motivation principale est leur carrière, et celles dont la motivation principale est leur entourage. Lorsque les deux ont une importance non-négligeable, les moments où l'on est amenés à devoir faire un choix entre l'une ou l'autre motivation ne sont pas des plus agréables. Dans ces moments là, j'ai eu tendance à choisir ma carrière. Je ne sais toujours pas s'il s'agissait de la meilleure idée. Tout ce que je sais, c'est que c'était la seule qui faisait sens, et que maintenant, il est bien trop tard pour remettre toute ma vie en question.

Comment définirais-tu tes ambitions et quelle est
ta plus grande réussite à ce jour ?


Mes ambitions ... Je ne sais pas s'il m'en reste réellement, à ce stade. Dans ma vie, j'ai eu l'opportunité de faire des choses qui ne sont pas à la portée de tous et beaucoup de mes ambitions (tout comme mes rêves, d'ailleurs), ont pu se voir matérialiser à travers ces opportunités là. Je pense qu'il serait inquiétant, pour un homme de mon âge, de ne pas avoir accompli toutes les choses qui lui tenaient à coeur dans sa jeunesse. Cela ne veut pas dire pour autant que je compte m'en arrêter là et que ma vie est terminée, loin de là. Simplement, si je venais à disparaître demain, je pense que je pourrais le faire avec le confort de savoir que j'ai réussi à accomplir tous les objectifs que je m'étais fixé lors de ma jeunesse. Ma plus grande réussite ... C'est probablement la saga BLACK., que j'ai commencée à écrire il y a maintenant plus de quinze ans. L'impact que ces livres ont pu avoir sur mes fans est particulièrement touchant, et ils occuperont toujours, bien évidemment, une place essentielle dans l'histoire de ma vie. Si j'ai fait le choix de ne pas qualifier ma fille, Kimberley, comme étant ma plus grande réussite, c'est tout simplement parce que je ne pense pas que la remarquable jeune fille qu'elle devient à présent a grand chose à voir avec mon enseignement. Tout le crédit est réellement dû à sa mère, qui a toujours eu la main maître sur son éducation.

Quelle est la chose la plus importante à tes yeux
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?


Pour le coup, et sans hésiter, je peux fièrement répondre que ma famille est la chose la plus importante à mes yeux. Je suis conscient que je n'ai pas toujours pris les meilleures décisions la concernant et que j'ai pu blesser ou décevoir mes proches par certains de mes choix passés. Il n'empêche que je reste farouchement loyal à ma famille, et qu'il me serait impensable de ne pas lui venir en aide si elle était amenée à avoir besoin de moi. Plus précisément, ma fille, Kimberley, sera à tout jamais ma priorité. Je ne le montre peut être pas toujours de la façon la plus explicite, ni de la même façon que sa mère, mais cela n'empêche que chacune des décisions que j'ai prises dans ma vie (ou presque) on été prises pour lui assurer bien-être et avenir prospère.

As-tu déjà fait quelque chose d’illégal et, si oui,
qu’as-tu ressenti ?


Je pense qu'il est impossible de vivre une vie sans la moindre ombre d'illégalité, vous ne croyez pas ? Me concernant, je n'ai rien fait de bien extravagant pour autant : un petit joint par ici, une fausse pièce d'identité par là ... Le genre de choses que tout lycéen ou étudiant universitaire se retrouve contraint de faire pour se fondre dans la masse. Je n'ai pas longtemps été victime de ce phénomène, cependant, m'étant bien rapidement défait de toutes ces contraintes sociales sous lesquelles beaucoup trop de gens se retrouvent trop facilement ensevelis. Maintenant, tout ce que je fais est fait non pas parce qu'on me contraint à le faire, mais parce que j'en ai envie. Et généralement, mon envie est de ne pas enfreindre la loi.

Si tu pouvais refaire le monde, que ferais-tu ?

Il n'est pas très évident de répondre à cette question, en réalité : il y a beaucoup de façons de refaire le monde, et elles seraient toutes aussi valables les unes que les autres. Malgré tout, je pense que si on me contraignait à faire particulier ... Je m'assurerais que toute personne ait accès à une éducation, au moins jusqu'au lycée. Mes études ont formé mon esprit d'une façon unique et extrêmement bénéfique pour mon parcours, et je trouve ça particulièrement dommage que cette opportunité ne soit pas à la portée du monde entier.

Maintenant, surprends nous et dis-nous quelque chose que nous ignorons encore à ton sujet !

J'ai déjà été contraint de réclamer une ordonnance restrictive contre l'une de mes lectrices à cause de la passion un peu trop ... ardente ... qu'elle cultivait à mon égard. Pour ne pas trop tergiverser sur le sujet, disons simplement que la situation a escaladé d'une simple conversation innocente au détour d'une séance de dédicaces à un environnement dans lequel ma femme et ma fille ne se sentaient plus en sécurité. Il ne m'a pas fallu longtemps pour me présenter au commissariat, et je n'ai pas regretté cette décision par la suite. Cette expérience a beau remonter à plusieurs années, je ne m'en suis jamais réellement remis : je me méfie toujours énormément de mes lecteurs, et je choisis très soigneusement les personnes auxquelles je communique mes informations personnelles. Plus que jamais, mon nom de plume me protège des visiteurs indésirables.


Prénom(s)
Peter Lee ("Buzz")
Nom
Michaels ("Coleman")
Groupe
Celebrities
Âge & anniversaire
42 ans – 12 juin
Nationalité
Américain pur souche
Orientation Sexuelle
Plus très hétérosexuel
État civil
Divorcé
Études / métier
Écrivain de best-sellers
BARÈMES
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [x] It's all my fault [ ] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : F/FA. Âge : 21 ans. Anniversaire : 25 avril. Localisation : London. Présence : 4/7. Personnage ... [ ] inventé [x] personnage pré-conçu de @"Lysander E. Foster". J'ai connu le forum : Par miracle. Et je le trouve : ... Miraculeux ... ? What a Face Ma plus grande peur : L'intégration. Un dernier mot ? :miranda: I love you .
IMAGES FEU ARDENT

« Buzz Coleman » P.L.M. a écrit:


FAITS DIVERS


Peter Michaels reborn.




Je laisse un pied tomber hors de la voiture, puis un deuxième. La route ne fut pas si longue que ça, somme faite ... Cela ne change rien à mon désir de me dégourdir les jambes. Du moins, c'est ce que je me répète en boucle pour tenter de masquer la véritable raison pour laquelle j'étais impatient de quitter ce véhicule. L'évidence est cependant difficile à nier : je suis heureux d'être de retour.

Los Angeles, ma douce et tendre Los Angeles ... Que tu m'avais manquée.

J'ai beau n'être parti que pendant une poignée de semaines, cette fois-ci (ou étais-ce des mois ?), cela ne change rien à la satisfaction que je ressens à l'idée d'être de retour. Et comment pourrait-il en être autrement ? Cette ville ... C'est toute une étape de ma vie. Les souvenirs de promenades familiales le long de la 5ème Avenue de New York ou des picnics sur la pelouse de Central Park ont beau composer certains de mes plus précieux souvenirs, la relation que j'ai avec cette ville est tout de même bien particulière. J'y ai fait mon premier souffle, mais également, mes premiers pas. J'y ai vécu mes premiers échecs, mes premiers succès, et, bien évidemment, mes premiers ébats. J'y ai fait les rencontres qui ont pu définir le reste de ma vie, j'y ai écrit mes premiers manuscrits ... Sans parler, bien évidemment, de tout ce qu'il a bien pu m'arriver lorsque je suis revenu y vivre pendant quelques années.

J'entre à nouveau dans cet appartement immaculé que je n'ai pas vu depuis des mois, inspirant profondément avant de me laisser tomber sur mon canapé. Mon téléphone sonne déjà, de façon insistante et persistante, mais je ne le décroche pas : je reconnais déjà la sonnerie dédiée à mon agent, et malgré toute l'affection que je lui porte, tout ce dont j'ai envie, en ce moment précis, c'est de respirer quelques instants. Malgré tout, mes yeux fixent intensément l'outil de communication tandis que je réfléchis à ce que je pourrais bien faire. Tant d'opportunités se présentent à moi, tant et si bien que je ne saurais pas par où commencer. Je pourrais intercepter mon cousin, Aaron, pour qu'on aille prendre un café, ou tenter de faire impasse sur le passé avec sa soeur Leaven. Je pourrais faire un tour du côté de chez Deborah pour revoir Kimberley, ou appeler quelques uns de mes anciens amis ... Je pourrais peut être même essayer revoir Lysander ...

Et finalement, je ne fais rien. Je me contente de regarder mon téléphone avec insistance,
avant de me laisser tomber davantage contre le dossier du canapé. Il y a tant de choses que je pourrais faire ... Trop de choses, en réalité. Alors je prends un moment pour moi, pour me remettre du voyage, pour remettre en place toutes mes idées. Demain, il faut que je passe aux studios de tournage pour jeter un oeil sur ce qu'ils font au niveau du film ... Mais aujourd'hui, ma journée m'appartient.

J'inspire profondément, glissant mes mains le long de mon visage, avant de m'armer de mon courage et d'envoyer le seul message que j'ai véritablement envie d'envoyer.

L.
Message
aujourd'hui 13:04
Hey there, it's me again.


How's it going ?




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Re: OSCAR SKFKSALFLA

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