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Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:03
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Oscar Luccheti a écrit:
Un homme, la cinquantaine.
traverse la rue, à ce moment
précis. Dans sa posture se lit
la rigidité d'une vie entière
de discipline. Travaillait-il
dans l'armée ou était-il dans
les marines ? Ce qui est sûr,
c'est que ce n'est pas lui qu'il
faut cibler, cette après-midi :
il n'a pas le profil recherché.

Une femme, la trentaine,
Qui se promène, sans
réelle conviction, entre
les passants environnant.
Elle arpente les ruelles
faisant comme si le monde
entier lui appartenait :
les lois de la société,
à elle, ne s'appliqueront
jamais.

Une gamine passe, non loin
de là. Elle doit avoir, quoi ...
Seize, dix-sept ans ? Quinze ?
Moins de dix-huit, en tous les
cas. Le nez percé, un casque
sur les oreilles, elle ignore son
environnement, se focalisant
sur son monde interne d'un
air nonchalant. Cible identifiée.
_________________

Je distribue des prospectus, aujourd'hui.

Ça ne fait pas partie de mon métier, mais je le fais quand même. L'un des bénévoles a fait faux-bond au dernier moment et, bien évidemment, il a fallu que je me dévoue. Ce n'est pas très grave, je trouve ça agréable, en vrai, de pouvoir faire quelque chose simplement parce que j'ai envie de le faire. La vie à la rue n'était pas réellement compatible avec la notion d'envie. Ces jours là étaient plutôt dompté par la nécessité : celle de se défendre, celle de piller, celle de se nourrir, celle de mentir, celle de fuir, de se tapir dans l'ombre, de se cacher ... Brrr. On ne peut pas dire que cette période me manque particulièrement.

Doigts de suie,
Visage de charbon,
Tu portes sur toi
Les peintures de la pauvreté.
Noirci par le rejet des autres
et ta propre évasion,
Tu vis, livré à toi-même,
sans réelle conviction.


Bonjour, bonjour, est-ce que ja peux avoir cinq minoutes de votre temps ?


La jeune fille m'ignore, et passe son chemin. Ce n'est pas grave, il y en aura d'autres. Quelqu'un s'arrêtera bien à un moment.

Au loin,
je te vois.
Tu t'approches,
Imposant et menaçant
Comme le vent.

Dans ton allure
Est tapi quelque chose
de malsain.
Sans te connaître,
J'en frissonne
déjà.

@"Myles Townsend"

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:03
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Oscar Luccheti a écrit:
« On s’est pas déjà vu ? »

Et ça aveugle.
et ça brusque.
et c'est froid
et brutal
et cruel
et morbide
.

Cette réalité
qui tombe en trombe
et assomme
Tel un coup porté au crâne ...

Mais non.

Quelque chose frappe, mais ce n'est que la lumière du soleil.
Un souvenir revenait ... Mais il a disparu, tandis que l'ombre obscurcie fait obstacle à l'étoile étincelante brillant de mille feux.

– Ah ... Peut être ? Ja ne souis pas sour. Tou es déjà venou au centre ?

Un index désigne la pile de papiers portée entre deux doigts. Los Angeles, LGBT Center. Un refuge. Un sanctuaire. Ou un lieu de travail, tout simplement.

Nos iris se croisent
Douce danse silencieuse
de regards embrumés
Vif comme l'éclair,
Froid comme la glace,
Le tien perce comme un avertissement sanglant.

La tua faccia mi dice qualcosa, ma ... non lo so. Non posso dire cosa.

Contemplant les traits, cherchant une bribe d'un passé comment, le fil conducteur d'une histoire, une tapisserie à dé-tisser, les souvenirs des dernières semaines frémissent de façon hantante. Qui es-tu ?

Un égaré du centre ?
Une ancienne connaissance ?
Une ancienne connaissance ?

Tu as tellement retourné de draps
Que tu as fini par arrêter de compter
Et de suivre le fil de tous les visages
Qui ont gémi tandis que tu les laissais te posséder.

Finalement, il devient apparent que le dialogue ne passe pas. Il faut réessayer. Dans la bonne langue, peut être, cette fois-ci.

Ja ... Pardon, ja voulais dire ... Ton visage me dit quelque chose, ma ... Ja ne sais pas. Ja ne saurais dire quoi.

Regards perçants, qui se battent en duel,
Deux fleurets sabrent l'air et tranchent les non-dits,
Sans savoir où en ranger les frais.

Spoiler:

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:03
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Oscar Luccheti a écrit:
I heard this old joke once, it was like, uh
Knock knock, who's there, it's us, us who?
Just us, who dis? Just playin'
Just me, new phone, new hair, new era
I'm in the penthouse, baby
Handpicked from bad apples and bad eggs
Held back, I had to grab crab legs
And then there were only but a few
Conversations held with patience, what a party, what a view
What a dress, what a song
What a beautiful time















And just like that, in the middle of the night, you drowned me.



Made some promises you couldn't keep.


Told me you were sorry.


F
r
é
t
i
l
l
e
.


Dans tous les sens, comme une langoustine. Les pieds qui tambourinent le sol, ou le martèlent, ou le meurtrissent ... Et la nervosité qui s'empare d'un coeur, en s'en appropriant les parois.

Che cazzo sto facendo? Mi ucciderà ! ... Cazzo !

Des marmonnements, des injures, sifflés entre les dents. Le résultat ne change pas, cela dit. L'attente est insurmontable. Un téléphone à portée de main, l'appel au secours résonnant en tête, tout est préparé, dans la mesure du possible.

Comment se préparer pour l'inattendu ?
Comment planifier ce qui ne devrait jamais arriver ?
Comment anticiper l'impossible ?

Chaque pas provoque un nouveau retournement de la tête, suivi par des regards effrénés et des hauts le coeur. Mais toujours rien. Pas de traces. Pas de boeuf fou. Pas de maddox.

Et si ce n'
était qu'
un piè
eg ?


sens

dessus

dessous









@"maddox valeriu"

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:04
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Oscar Luccheti a écrit:
[ e.l.s.e.w.o.r.l.d.s. ]

travel through
the wormhole




Ta main caresse ses épaules avec incertitude et lassitude. Le voilà, comme d'habitude. Stoïque. Froid. Silencieux.

Installé dans une chaise qui te tourne le dos, le regard rivé vers la télévision. Il ne regarde pas ton visage. Il n'admire pas les belles marques d'appartenance qu'il t'a laissé, hier soir. Ce n'était rien de bien grave, après tout. Ton nouveau visage s'explique facilement, après tout.

Je suis tombé sur une porte.

Ou plutôt, sur la poignée.

Ça explique la lèvre coupée et le coquard ténébreux.
L'oeil au beurre noir
Qui noircit ton coeur
En l'emplissant de rancoeur.

Parfois, tu te dis que tu ferais mieux de t'enfuir, et de disparaître loin d'ici.
Mais tu ne peux pas.

La peur s'éprend de toi à chaque fois. Comment t'es-tu retrouvé dans une pareille situation ?

Il était beau, autrefois. Il souriait, autrefois. Tu te souvenais de la chaleur de sa main contre la tienne, du charme qui rayonnait de lui. Tu te souviens de la légèreté que sa présence provoquait en toi, ce sentiment de pouvoir aller partout sans jamais être trainé vers le fond.

Maintenant, te voilà incapable de te redresser du sol. Métaphoriquement, bien sûr. Hier soir, ça t'a bien pris dix minutes mais tu as quand même fini par réussir à te relever. Comme à chaque fois.

Mais de quoi as-tu peur ?

Parfois, la nuit, t'hésites à t'enfuir.
À ramasser tes cliques et tes claques et à disparaître.
Mais tu te souviens de la dernière fois que tu as essayé de filer comme un voleur dans la nuit.
Il a allumé la lumière et t'a frappé de son pied, jusqu'à ce que tu lui implores sa pitié. Y repenser te coupe le souffle, tant t'avais mal aux côtes après. Et n'oublions pas la fois où tu n'avais pas eu le temps de faire son diner. Ça ... Plus jamais tu n'as osé lui faire un tel affront.

Mais tu ne comprends pas, en réalité,
Comment un ange pareil a pu devenir si terrible démon.

Tu ne sais pas ce que tu as fait,
Comment tu as pu réveiller cette bête qui sommeille en lui,
Mais elle te terrorise au plus profond de ton être.

Il te glace la sang, il hante tes nuits, jusqu'à ce que petit à petit, l'amour que tu éprouvais pour lui s'efface jusqu'à ce que seul l'effroi subsiste.

Alors tu baisses les bras.

Tu te soumets, comme ta mère te l'a appris.

Tu n'es pas un compagnon. Tu es un serviteur. Un esclave qui n'a même plus de voix.

Il y a des fois, comme aujourd'hui, où tu aimerais pouvoir t'exprimer et dire tout ce que tu as à dire.

Mais ses coups t'ont réduit au silence. Te voilà muet. La frayeur est telle que l'idée qu'il abatte de nouveau son courroux sur toi te glace le sang.







Lui continue de regarder sa stupide télévision.










@"Myles Townsend"

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:05
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Oscar Luccheti a écrit:cause darling i'm a nightmare dressed like a daydream.

On avait activé le mode turbo.
Une douche rapide, mais efficace, pour bien tout nettoyer, partout où il le fallait. Armé d'une tondeuse, il fallait passer un petit coup, d'abord sur le visage, puis sur les racines de son désir, afin de bien nettoyer le tout, afin de bien se présenter.

Son coeur tambourine mais il ignore pourquoi. Ou plutôt, il essaie de ne pas y penser. Le sicilien se contente de regarder son reflet, redressant une mèche par ci ou par là. Il met un léger coup de déodorant, pas assez pour s'asphyxier mais suffisamment pour se défendre de la suite des évènements. Le même schéma s'applique au parfum, qu'il dépose délicatement sur son cou.

La porte sonne enfin, et après avoir jeté un dernier coup d'oeil au reflet qui le fixait intensément dans la glace, voilà qu'il se dirige vers celle-ci avant de l'ouvrir.

B...

Il allait déclarer un timide "bonsoir", mais n'en a pas eu le temps, interrompu par un visage qui s'abat contre le sien à une vitesse fulgurante. Alors, par habitude (ou par réflexe ?), l'italien s'avance un peu, puis encore un peu, histoire de pouvoir adosser l'espagnol contre un mur.

C'est alors que le drame frappe.

Un courant d'air passe.

La porte se referme.

Voilà qu'ils sont enfermés à l'extérieur, sans les clés, sans possibilité de rentrer.

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:06
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Oscar Luccheti a écrit:
À chaque nouveau jour, elle augmente, ta confiance. Bercé par tes rêves les plus fous, ceux d'une vie normale, eux d'une vie sans secrets, tu prends des nouveaux repères qui, enfin, te donnes l'impression que tu es en liberté.


C'est étrange, en réalité. Déroutant, même. Étonnamment, le retour à un semblant de normalité s'est fait sans véritable encombres.

Fabuleux, n'est-ce pas ?

Guidé par cette nouvelle opportunité, je laisse mon quotidien m'emporter vers de nouveaux horizons, conscients de la seconde chance que la vie m'a donné.

Humble.

Ironiquement, c'est l'humilité qui l'emporte sur toutes les autres émotions que tu pourrais ressentir.

Je n'arrive pas réellement à croire que je suis ici, en réalité, tant cela me semble improbable.

Kleptomane.


Mais ... quoi ?

Ne te mens pas, tu sais que tu l'es, au fond de toi : kleptomane, et tu voles des choses, des babioles, des objets, voire, même, des opportunités.

Où ai-je cherché à mentir, où ai-je cherché à voler ?

Partout, tes mensonges repeignent les murs de ton hypocrisie maladive.

Quand sonnent seize heures, je me permets de prendre une petite pause, histoire de retrouver mes esprits, histoire de me reposer.

Repose toi, oui, laisse toi guider
Par le parfum enivrant de ce fade et monotone café
Qui, face à celui de l'Italie, jamais ne pourra rivaliser.


Silencieusement, je me lève de ma chaise avant de me diriger vers le corridor.

Tu as vraiment besoin de raconter toute ta vie, dans les moindres détails
De briller, de te faire aduler, d'exhiber ton narcissisme nauséabond
Partout où tu vas ?


...

Un peu plus loin, j'aperçois un visage qui ne m'est pas étranger, et bien qu'il me faut quelques instants pour le re-situer, mon sang se glace lorsque je me rends compte qu'il s'agit de lui.

Violemment, se rejouent dans mon imagination les ébats que nous n'avons jamais eus : vêtements déchirés, baisers enflammés, passions tendres, caresses sauvages.

Wouawwww, che calore.


X, c'est lui, tandis que moi, je suis ...

Y,


le I grec, soit l'Italien,
Celui qui charme du regard
Et qui adoucit
À coup de paroles plus belles
Que la huitième merveille du monde.

Zeke est son nom.

Oscar Luccheti a écrit:
Emportés par la foule qui nous traîne 
Nous entraîne 
Écrasés l'un contre l'autre 
Nous ne formons qu'un seul corps 


Tout avait commencé avec oune cigarette. Je me souviens de lui, et de sa clope au bec. Il avait un joli briquet que j'aurais bien voulu lui voler. Tiens donc, je me demande s'il l'a
encore, ce joli briquet, d'ailleurs. Mes yeux se baladent sans réelle conviction. Il doit
être caché, s'il l'a encore. Dans sa poche, ou un truc comme ça. Je le contemple,
profitant de chaque instant qui m'est à disposition face à ce beau minois tant
que je le peux encore, sans même m'arrêter un instant pour me demander
ce qu'il peut bien ficher ici. Et pourtant ... La question se pose, n'est-ce
pas ? Qu'est-ce qu'un si bel homme pourrait bien choisir de faire,
céans ? Le centre LGBT de Los Angeles n'est pas le lieu de
prédilection de nombreuses personnes ... Du moins, pas à
ma connaissance. Je me rappelle de cette cigarette qui
nous a unis, le temps d'une soirée. À défaut d'une
union entre nos deux corps, je me suis contenté
d'un échange de paroles, d'un jeu de regards
et des fantasmes qui avaient peuplé mon
imagination débordante durant la nuit.
Et des fantasmes, il y en avait eu.
De moi, de lui. Sens dessus-
dessous, cramponnés au
aux draps, des baisers
enflammés, des mots
doux, des caresses,
de la passion, du
frisson, du sexe,
lui et moi et je
... et je ... et
... je me ...
je me ...
reperds

« oscar ? je .. 
je vais fumer.
tu viens ?»

Je cligne 
des yeux. Je
pense que j'ai du
mal à y croire, si je
suis vraiment honnête.
Croire à quoi, exactement ?
Je ne sais pas trop. Que ce soit
lui ? Qu'il soit ici, là, devant moi ?
Mais que diable fais-tu par ici ? Moi
qui croyais que je ne le reverrais jamais,
voilà que je me retrouve étonnamment gâté
par une vie qui, pourtant, d'habitude, ne me fait
pas le moindre quartier. Alors je saisis la cigarette
que tu me tends sans dire un mot et je te suis en silence.
Parce que c'est la vie. Parce que c'est comme ça. Parce qu'on
ne discute pas avec le destin. Tu donnes vie à l'étincelle qui se met
lentement à consumer la cigarette comme j'aimerais te consumer toi.
Ça brille. Ça luit. C'est beau. Tu es beau. Je me perds dans le parfum du
tabac qui grille entre tes dents. Ces dents que j'aimerais sentir briser ma peau.
Tu me poses finalement la question qui te brûle les lèvres comme la flamme brûle
le mégot. Qu'est-ce que je fais ici. Ja travaille. Et toi ? Je t'interroge du regard, car
Nous savons tous deux que ta réponse changera tout. Dis moi qui tu es. Dis moi ce que
tu fais ici. Je veux tout savoir. Dis moi si c'est à moi que tu visites dans tes rêves la nuit.

Et le flot sans effort 
Nous pousse, enchaînés l'un et l'autre 
Et nous laisse tous deux 
Épanouis, enivrés et heureux

Oscar Luccheti a écrit:

Il parle.
J'en frémis.




« disons que .. hm ..
j'avais besoin de parler. »

« de clarifier certaines choses .. »

« .. à propos de moi. »



Et maintenant ... ?
Que dire ? Que faire ? Face à
cet homme qui, bien évidemment,
a toujours tout eu pour plaire.
Je te regarde dans les yeux,
Je te caresse dans mes songes.
Mes lèvres se fendent, sous l'emprise de mes dents,
Face à ces pensées sombres qui me rongent.
L'appel de la chair m'est irrésistible,
et la tienne m'appelle irrésistiblement.
Je ne suis pas sûr de bien avoir entendu
tes mots, mais j'ai envie d'y lire un aveu,
une confession. Et moi, je serai
ton confessionnal. Adresse moi
tous tes péchés.

I want to hold the hand inside you
I want to take a breath that's true
I look to you and I see nothing
I look to you to see the truth





Pêche la pêche des péchés de ton père.
Prêche la paroisse, le curé est ton frère.
Perds toi, oublie toi, dans la douceur du fruit
Aussi poilu et rebondi qu'une paire de belles fesses.
Abandonne toi, prends moi, dans le froid de la nuit.
Enrobe moi d'amour et de tendresse.

_________


Je vois en tes yeux, la bonté d'un homme,
Qui représente tout ce qui est beau, et bon.
Je vois en toi l'innocence et la naïveté
qui s'évaporeront au premier suçon.
Tu frémis et frétilles, de nervosité,
Je te ferai frétiller de joie et de frissons.






Clarifier ... Des choses ?

Je le regarde, avec attention. Sans forcer, sans insister. Je
le regarde, tout simplement. L'encourageant à se livrer à moi
comme le ferait un ami, je joue sur notre passé commun, sans
réellement savoir le poids qu'il détient réellement. Car Zeke et
moi, nous ne remontons pas à très loin. Nos échanges se limitent
à une soirée de silences, une soirée de non-dits, une soirée de regrets,
une soirée terminée sans lui.

J'espère que les choses sont plous claires maintenant, alora.

Je joue l'ignorance, je feins l'indifférence, refoulant les pensées qui me viennent
à l'esprit. Et pourtant, dans mon cerveau, tout tourne en rond. Ça cogite,
ça se retourne, sans dessus dessous, comme lui et moi, dans mes rêves
les plus fous. Ça se mélange, ça s'entrelace, ça s'embrasse, et ça
s'emboite, parmi ces pensées qui se retrouvent un sens commun
à travers leurs confrontations. Est-ce réellement un hasard,
le pur fruit d'une coïncidence ? Ou est-ce plutôt le début
d'une deuxième chance ?


... C'est aussi pour clarifier des choses
que ja souis ici.




Pas les mêmes choses, certes.
Mais cela reste des choses
quand même.

Oscar Luccheti a écrit:
Parce qu'il n'y a pas de mots pour décrire ce que je ressens,
Je vais me restreindre et les limiter.

De quals genres de sentiments est-ce qu'il s'agit ?

Une question innocente posée entre deux regards brûlants. Une lèvre mordue de curiosité par un collier de dents. Une braise incandescente entre les lèvres, l'autre dans le pantalon, accroché à ton regard, j'attends.

Un
instant d'hésitation
se lève
pour mieux
disparaître.

Te faire confiance,
je le peux.

Ja voulais clarifier mes objectifs. La vie serait triste si on ne sa remettait jamais en question.

Oscar Luccheti a écrit:J'ai un sac de mots, qui limite mes options.
Un ... je ... moi ...

J'en ai cinq ou dix, et quelques "J'". Je ne peux pas trop les utiliser, sinon je ne pourrais plus m'exprimer par la suite. Alors parlons de lui. L'italien chevelu à la dégaine nonchalante. Le bambino exotique aux mains tremblantes. Cigarette au bec, lèvres pincées, dans l'attente d'une réponse qui saura le conforter.

Une main sur l'épaule marque une première approche.
Une invitation.

Tou n'es pas obligé.

Sourire, dents de perles, dents nacrées, dents ensorcelées.
Il tend le piège, lance le sortilège
pour mieux saisir sa proie
entre les mille mailles de son filet.

Un rire s'échappe, sans qu'il ne le rattrape. Il le laisse s'envoler murmurer des doux secrets à l'oreille de l'hispanique étalon.

Aha ... oui, esattamente.

Tu me manques
quand les lumières expirent
pour illuminer tous mes doutes
tire moi vers toi, serre moi fort,
ne me lâche pas, bébé éclaire moi.

On lui demande finalement depuis combien de temps il est là.

Pas très longtemps. N'est pas plous de un mois en vérité.

Un silence s'instale et pèse, tel le poids de mille et une questions, le poids de mille et un secrets, celui de mille milliards de non-dits.

Tou viens souvent par ici ?

Machinalement,
ou stratégiquement,
il s'assoit
sur le banc
derrière lui.

Ja t'attends.

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:07
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Oscar Luccheti a écrit:Des mots qui alimentent la flamme qui crépite en moi.

F-A-M-I-N-E

décrit l'état dans lequel je suis après chacun de tes regards embrumés. De véritables regards de braises. Ils me parlent comme des chants ensorcelés, m'appelant à eux et à toi, leur détenteur. Tu as le don de savoir comment m'enivrer d'un simple battements de cils. C'est vraiment une fâcheuse

M-A-N-I-E

Mais plus tu continues et plus j'ai

F-A-I-M

Douce et tranchante ironie.

Quand diantre est-ce que ce supplice interminable prendra-t-il

F - I - N

?

Quand est-ce que je pourrais me réjouir à l'idée que tout cela est dorénavant

F - I - N - I ?

Quand est-ce que je pourrais enfin me satisfaire dans l'idée de pouvoir t'appeler

M - I - E - N,

si ce n'est pour l'éternité, alors au moins, l'espace d'une nuit ? Une nuit torride et brûlante, où tes mains parcourront l'intégralité de mon corps, sans discrimination, sans la moindre once de retenue ou d'hésitation ?

Ma

M - A - I - N

sur ton épaule.

La sens-tu, qui t'appelle à moi ?

C'est la première fois.

Tu as une petite

M - I - N - E

lorsque tu dis ça, dis-moi. Tout ce que j'aimerais, en réalité, c'est que tu oublies toutes tes peurs et toutes tes insécurités, le temps d'une nuit que tu passerais à m'aimer.

A - I - M - E

moi.

Aime mes lèvres, aime mes yeux. Aime mon cou, mes côtes et mon bassin. Aime moi de partout. Je t'appartiens.

Mon expérience sera ton

A - M - I - E

et peut être même que je serai ton

A - M - I

ou même plus encore, si affinités ...

Ne te la joue pas

F - I - N - E :

je sais que tu me désires, c'est tes yeux qui me l'ont dit.

Tu m'invites enfin, à prendre un verre, seul à seul, avec toi. Une

M - I -N - I

passe dans le fond, mais je ne la regarde pas vraiment, c'est vraiment juste un prétexte de plus pour me plonger une nouvelle fois dans ton beau visage.

Ja ... O - Oui. Avec plaisir. Ja dois encore travailler un petit peu ma ja vais finir bientôt, dans oune petite heure ja pense. Tou seras encore là ?

Un regard insistant espère que tu le seras. Un regard jeté à la montre indique que je ferais mieux de filer. Je devrais retourner travailler ... Même si tout ce que je veux, en ce moment présent, c'est rester à tes côtés. Alors j'attends, encore un peu. Le temps que tu me répondes, au moins. Le temps de savoir si je te reverrai un jour ...


Ou si c'est la dernière fois.

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:08
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Oscar Luccheti a écrit:Nerveusement, il parcourt les rayons sans réellement savoir ce qu'il fiche dans les parages. Émerveillé et terrorisé par les différents objets jonchant les étagères et les cintres, le sicilien peine à imaginer que certains des objets dans cette boutique puissent servir à autre chose qu'à de la décoration – notamment au niveau des poings en silicones, qui le fixent d'une façon presque menaçante – tant leur usage semble à la fois étrange et dangereux.  Il en aurait presque des frissons ! Brrrr. Lui de base n'était venu que pour chercher une petite paire de menottes, toute docile, toute innocente ... Il ne lui fallait pas grand chose de plus, après tout : juste un petit objet, presque insignifiant, utile pour pimenter le jeu si jamais cela devenait nécessaire. Pourtant, un pas dans le magasin avait suffi pour lui faire perdre le peu d'innocence qu'il lui restait encore, et l'idée de prendre ses jambes à son cou lui paraît particulièrement alléchante. Mais non. Le sicilien tient bon, et se dirige vers le fond de la boutique, où se trouvent divers fouets et laisses en tous genres. Son nez se pince un peu, ses sourcils se froncent, avant qu'il ne mette l'oeil sur une boite à menottes et qu'il ne les ramasse – puis, il les repose, indigné par le prix. À ce stade, autant  les faire avec des anneaux de rideau ! Il continue tout de même sa quête, au cas où, sans grande conviction.

Oscar Luccheti a écrit:
Je peux peut-être t'aider à choisir, bébé?

Soudainement, de façon abrupte, voilà qu'Oscar se retourne, étonné qu'on puisse l'interpeller dans pareil lieu. Lorsque ses yeux croisent son interlocuteur, les poils de ses avant-bras se dressent tandis qu'il répond entre ses dents que :

Non merci, ça ira.

La méfiance et la froideur dont il fait preuve sont impossibles à ignorer tant l'italien les rend transparentes à travers ses mots. On lui  avait toujours appris à rester loin des junkies et autres dépravés aux cheveux bariolés et aux visages tatoués – et si avec les années, son attitude vis-à-vis de ces empruntes indélébiles imprimées dans la chair avait pu changer, en grande partie grâce à feu son frère, la réalité est que l'arc-en-ciel auquel il fait face est vraiment à des années lumières de ce que lui recherche. L'arc-en-ciel se présente  d'ailleurs, mais Oscar ne l'écoute plus à ce stade.

Oui oui, très bien, bonne journée.

Il empoche alors la boite de menottes trop cher, et commence à se retourner. Direction ? La sortie, pardi. Pour s'enfuir loin de  l'arc-en-ciel et de ce lieu insalubre.

Oscar Luccheti a écrit:Lorsque la main atterrit sur lui, c'est ses réflexes qui prennent le dessus. Oscar n'a même pas le temps de réfléchir que voilà qu'il se retourne avec violence, attrapant au passage la main de l'arc-en-ciel avant de lui tordre le bras gentiment.

On va se calmer, "bébé"", si on a pas envie de se retrouver avec cinq dents en moins.

siffle-t-il finalement entre ses dents. Pourtant, Oscar n'a rien de costaud. Fait de sucre, il perd toujours au bras de fer, sauf contre @"Moss Maxfield", bien évidemment, mais ça c'est surtout pour sa dignité qu'il faut le préciser. En vérité il a beau être beaux muscles et abdominaux, le sicilien ne sait absolument pas s'en servir et se contente de se muscler superficiellement, pour l'apparence – c'est miraculeux ce qu'une dizaine de pompes tous les deux jours font aux personnes dotées d'un bon métabolisme, en vérité.  Néanmoins, il faut rendre à César ce qui est à César : il est véridique que ses quelques mois passés à la rue l'ont endurci, et qu'il a appris un ou deux coups de maître à la bagarre aux côtés d'Oliver, paix à son âme.

La deuxième réplique de l'inconnu ("Micah ?") lui plaît guère, cependant, ce qui explique pourquoi Oscar siffle les mots suivants :

À force de mettre tes mains là où elles n'appartiennent pas, tu vas finir par te les faire couper.

Pour illustrer ses propos, voilà qu'il tord le bras de l'inconnu un peu plus fort ... Avant de le relâcher subitement, décidé que la leçon avait été bien intégrée.

Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:12
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Oscar Luccheti a écrit:
ozzarella


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Re: OSCAR SKFKSALFLA

Jeu 2 Aoû - 23:13
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The high five ! ... bro !

Ma main s'abat contre la sienne ; elles résonnent au moment de la collision. Mais étrangement, quelque chose ne fonctionne pas dans cette singulière transaction. Il manque ... Je ne sais pas. Le déclic ? Il manque un déclic. Ça me semble bizarre comme accueil, en vrai. Malgré les entrainements répétitifs que nous avons effectué cette dernière heure, il y a quelque chose qui semble bizarre dans tout ça.

Aaaaah !


s'exclame Moss dans une performance digne d'un Oscar, avant d'agiter sa main désespérément.

Ja ... Ja l'ai mal fait.

Je constate finalement, découragé. Les mains ont fait un plat, en fait. C'était ça le problème. Au lieu de résonner dans un claquement triomphal, c'est dans un bruit sourd cinglant qu'elles se sont retrouvées, et maintenant Moss a mal à la main et moi aussi.

Ja pense que ce serait mieux de laisser tomber, on a dou travail à faire en plus.

Je masque ma déception derrière le prétexte des responsabilités.

@"Moss Maxfield"

Re: OSCAR SKFKSALFLA

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